Les élections prévues le 10 juin prochain concernent 24 sièges: 16 pour les fonctionnaires et 8 pour les agents des Collectivités locales. C 'est désormais, chose faite. L'Union syndicale des fonctionnaires boycotte l'élection des membres du Conseil supérieur de la Fonction publique (CSFP), prévue le 10 juin prochain. Une décision prévisible qui ne fait que confirmer la teneur de la lettre adressée la semaine dernière par ce syndicat affilié à l'UMT à Saâd Alami, ministre de la Modernisation des secteurs publics. Dans cette missive, l'USF affiliée à l'UMT remet en cause même la légitimité des représentants des salariés dans les Comités paritaires, les accusant de servir l'agenda du gouvernement visant «à affaiblir et marginaliser les syndicats». C'est en effet le deuxième boycott dans l'histoire de l'USF après celui de 2002. Et visiblement pour les mêmes raisons. Les élections prévues le 10 juin prochain concernent 24 sièges: 16 pour les fonctionnaires et 8 pour les agents des Collectivités locales. Le gouvernement pour sa part nomme 24 personnes. Rappelons que le Conseil supérieur de la Fonction publique est présidé par le Premier ministre ou par le ministre de la Modernisation des secteurs publics par délégation.