n'a pas attendu longtemps pour rafler son premier titre de la saison, en allant battre Grigor Dimitrov en finale du tournoi de Brisbane. Le numéro 3 mondial a remporté le 25e trophée de sa carrière, à une semaine de l'Open d'Australie. Le premier membre du Big Four ATP a montré ses crocs. Andy Murray, troisième mondial, a remporté dimanche à Brisbane son premier titre de la saison à l'issue d'un match difficile (7-6, 6-4 en 1h31). Grigor Dimitrov, en vaillant finaliste, a lutté contre le sens tactique et les sursauts de puissance d' « Angry » Murray, et a même mené les ébats lors du premier set (4-1 puis 5-3) avant de se faire breaker par le Britannique. À tout juste 21 ans, Dimitrov, qui est originaire de Bulgarie, disputait sa première finale en circuit ATP, et aurait même pu créer la surprise s'il avait su gérer ses breaks d'avance. En briguant le trophée à Brisbane (son deuxième en deux ans), Murray compte actuellement 25 titres remportés depuis le début de sa carrière, et prend un léger avantage par rapport à ses principaux concurrents (Djokovic, Federer et Nadal), à une semaine du début de l'Open d'australie, le premier Grand Chelem de la saison. Malgré quelques difficultés à dépasser ses adversaires, comme ce fut le cas durant l'intégralité du tournoi, l'Ecossais a toutefois démontré sa capacité à surmonter les moments de crises, à l'image de ce premier set contre Dimitrov. Andy Murray Des nerfs apprivoisés Conscient de sa tendance à perdre le contrôle de ses nerfs lorsqu'il est malmené, Andy Murray a précisé (en fin du match) qu'il a beaucoup travaillé ce côté : « Le tout c'est de réussir à vite se remettre dans le match. Si c'est sur un point et que ça m'agace pendant 15 secondes mais que je me remets ensuite dedans alors ça va. Le problème c'est quand je n'arrive pas à en sortir avant un long moment. Là, j'ai mal commencé le match, mais je suis revenu. Puis j'ai eu un break de retard dans le deuxième set avant de gagner quatre jeux de suite. On ne peut pas jouer à la perfection tout le temps, il faut juste l'accepter ». a confié le tennisman reconverti en son propre psy. Du côté du finaliste, un plein de fougue et de détermination, puisque Grigor Dimitrov n'a pas l'air d'avoir froid aux yeux : « Les craindre (le Big 4)? Pourquoi est-ce que je serai intimidé ? Il n'y a rien de mieux que de jouer contre ces gars-là. Je veux tous les jouer. Sur le long terme, si je veux être bon, je vais devoir les affronter quasiment toutes les semaines ». À condition de rester aussi appliqué, le bulgare devrait en être gavé. Pour Murray, le vrai début de saison aura lieu en Australie, dans un Open que Novak Djokovic apprécie particulièrement. * Tweet * * *