Le ministre de la Santé El Houssaine Louardi a adressé aux établissements pharmaceutiques industriels ainsi qu'aux grossistes répartiteurs deux circulaires dans lesquelles il les somme de respecter la législation en vigueur. Le Ministre de la santé durcit le ton et promet des sanctions en cas de non respect de la législation en vigueur. Le ministre de la Santé El Houssaine Louardi veut mettre de l'ordre dans le commerce des médicaments en commençant par les irrégularités constatées dans la vente des médicaments aux cliniques privées et la livraison directe des vaccins aux médecins. À ce sujet, il a adressé un ferme rappel à l'ordre aux établissements pharmaceutiques industriels ainsi qu'aux grossistes répartiteurs. Deux circulaires ont été envoyées le 25 octobre 2012 aux concernés pour les sommer de respecter la réglementation en vigueur. « Il m'a été donné de constater que le circuit légal de distribution des vaccins n'est pas toujours respecté, particulièrement quand ces médicaments sont livrés directement par les établissements pharmaceutiques à certains cabinets médicaux qui les facturent aux patients. Aussi, je vous rappelle qu'en vertu des dispositions de la loi 17-04 et notamment ses articles 25, 26,29 et 30 ; ces médicaments doivent être distribués selon le circuit prévu à cet effet à savoir de l'établissement pharmaceutique industriel vers les établissements pharma ceutiques grossistes répartiteurs puis vers les pharmacies d'officine » lit-on dans l'une des circulaires. Par ailleurs, il exige des industriels pharmaceutiques et grossistes répartiteurs de respecter les conditions spécifiques de conservation des vaccins, notamment en termes de chaîne de froid. Concernant la vente des médicaments aux cliniques privées, étiquetés au prix public Maroc (PPM), le ministre exige des «cliniques et établissements assimilés de s'approvisionner directement auprès des établissements pharmaceutiques…Ces établissements doivent céder les médicaments livrés aux cliniques et établissements assimilés au prix hôpital défini par voie réglementaire. Ces derniers doivent facturer les médicaments dispensés aux patients qui y sont hospitalisés dans les limites du prix précité». Le ministre de la Santé ne va pas par quatre chemins. « Tout contrevenant aux dispositions de la loi s'expose aux sanctions prévues par la législation en vigueur » prévient-il. * Tweet * *