Le ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social a organisé un séminaire régional sur « La prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes ». Les membres du Conseil de l'Europe y ont répondu à l'invitation du Maroc. La Convention contre la violence à l'égard des femmes, également connue sous le nom de « Convention d'Istanbul » n'est pas encore signée par le Maroc. Le ministère de la Solidarité, de la Femme, de la Famille et du Développement social a organisé un séminaire régional sur « La prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes ». En coopération avec le Conseil de l'Europe, le séminaire s'est tenu les 24 et 25 septembre. Lors de la séance d'ouverture, le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane a appelé à prendre des mesures préventives afin de lutter contre la violence envers les femmes. Le chef du gouvernement a déclaré : « L'approche légale est certes nécessaire mais insuffisante. Il s'avère nécessaire d'adopter une démarche éducative et culturelle à même de conforter la femme dans la place de choix qui est la sienne dans l'Islam en tant qu'épouse, soeur et fille ». La Turquie, seule à avoir ratifié la convention Pour le directeur général des droits de l'Homme et Etat de droit du Conseil de l'Europe, Philippe Boillat, l'éradication de ce phénomène devrait figurer en tête des priorités politiques de tout gouvernement. À ce sujet, la Convention contre la violence à l'égard des femmes, également connue sous le nom de « Convention d'Istanbul » n'est pas encore signée par le Maroc. Elle appelle entre autres à la protection des femmes « contre toutes les formes de violence, et de prévenir, poursuivre et éliminer la violence à l'égard des femmes et la violence domestique ». La convention a également pour but la promotion de la coopération internationale en vue d'éliminer la violence à l'égard des femmes et la violence domestique. Jusqu'à présent, seulement 22 pays ont signé la convention, et un seul, la Turquie, l'a ratifiée. * Tweet * *