Il est toujours intéressant au premier trimestre de chaque année de voir comment la confiance des consommateurs change d'une année à l'autre. C'est le cas du Maroc qui s'est démarqué sur ce plan. La confiance des consommateurs s'améliore au Maroc en ce trimestre après une baisse l'an dernier, selon l'enquête de Bayt.com. L'enquête trimestrielle révèle que le dernier indice de confiance des consommateurs (CCI) au Maroc a gagné 6,2 points, la meilleure amélioration dans la région Mena. L'enquête indique que 21% des personnes interrogées au Maroc estiment qu'elles sont mieux loties financièrement que l'an dernier. La confiance des consommateurs a fléchi de 10,7 points en Algérie et de 0,7 en Egypte. La confiance des consommateurs Index (CCI) est une mesure des attentes des consommateurs et la satisfaction des divers éléments de l'économie, notamment l'inflation, les possibilités d'emploi et le coût de la vie. Dans le cadre du CCI, les enquêtés sont interrogés sur leur situation financière personnelle et comment ils se situent par rapport à la même période l'an dernier. Dans l'ensemble, 36% des répondants de la région ont déclaré que leur situation financière était la même. Au Maroc, 21% ont dit qu'ils sont mieux lotis que l'an dernier, 36% ont répondu qu'ils sont dans la même position et 34% pensent qu'ils sont dans une situation pire que l'an dernier. En plus de la situation financière, la confiance des consommateurs est évaluée quant à leur niveau d'optimisme pour l'avenir. Le Maroc a enregistré une amélioration de l'indice de 6,5 points derrière le Bahreïn qui s'est placé premier dans la région. Aussi, les répondants s'attendent à être dans une meilleure position financière l'année prochaine. 40% des enquêtés au Maroc estiment que leur situation financière personnelle sera meilleure dans un an, comparativement à seulement 5% qui pensent qu'elle ne fera qu'empirer. Dans le cadre de l'enquête, un autre indice relatif à la confiance des employés (ECI) est pris en considération. Il mesure la satisfaction des répondants à l'égard de la disponibilité des emplois et des salaires. A l'exception du Maroc et du Bahreïn (4,4 et 2,1 points d'indice) tous les autres pays ont enregistré des indices négatifs.