Le Maroc a remporté la Coupe arabe pour la première fois de son histoire. Les locaux, emmenés par Eric Gerets, ont battu la Libye aux tirs au but (3-1) après une excellente prestation de Aziz Kinani, le gardien du Moghreb de Tétouan. Le Maroc n'a plus goûté à un sacre depuis 1976, le seul titre africain remporté face à la Guinée par les Faras, Baba, et les autres grands noms du football marocain. C'est une première. Ce que Gerets n'a pas pu réaliser avec l'équipe A des professionnels, il l'a fait avec les locaux. Le Maroc a pu revenir sur la scène arabe grâce notamment à des joueurs en quête de reconnaissance. Les joueurs de la Botola pro ont prouvé qu'ils ont leur place en équipe A. Grâce à leur dévouement, leur combativité, les Marocains ont remporté la 9e édition de la Coupe arabe des nations en finale face à la Libye. À Djeddah, les locaux ont remporté non seulement le sacre, mais aussi un million de dollars, plus les primes promises par la fédération. Une bonne récolte. Le Maroc n'a plus goûté à un sacre depuis 1976, le seul titre africain remporté face à la Guinée par les Faras, Baba, et les autres grands noms du football marocain. Il est vrai que cette Coupe arabe ne peut égaler un sacre continental mais c'est déjà de bon augure. L'équipe nationale était arrivée à l'aéroport Mohammed V de Casablanca sans le belge Eric Gerets qui a préféré prolonger son séjour en Arabie Saoudite. Parcours sans faute Les locaux marocains avaient éliminé l'Irak en demie finale. Les Irakiens tiennent le record de la compétition avec quatre coupes. Avant l'Irak, les locaux marocains avaient battu 4-0 le Yémen. L'Irak avait terminé à la troisième place, en battant l'Arabie Saoudite par 1 but à 0, la veille en match de classement. En finale face à la Libye, que les coéquipiers de Kinani avaient rencontrés en phase de poule, le Maroc savait que la tâche ne serait pas facile. La Libye en voulait également. Dès la cinquième minute, les locaux ont pu ouvrir le score par le biais du fussiste Brahim El Bahri après un bon travail du goleador rajaoui Yassine Salhi. Les Libyens ont dû gérer le match avant que Faiçal Badri n'égalise pour les siens à deux minutes de la fin du temps réglementaire. Les Marocains ont concédé ce but après une baisse de rythme de leur part. Ils ont été incapables d'enfoncer le clou puisqu'ils ont raté plusieurs occasions de but, la plus claire étant celle ratée par Rafik Abdessamad, tout seul devant les cages du portier libyen. Ce dernier avait également raté son tir lors de la séance des tirs au but. Il n'est pas le seul d'ailleurs puisque Gadoum a aussi failli à sa mission. Gerets le confiant A la veille de cette finale, le sélectionneur national, Eric Gerets, avait déclaré que l'objectif pour ses troupes est de « prouver que nous sommes plus forts que les Libyens, même si c'est une bonne équipe. J'ai bon espoir avant cette finale et le groupe est gonflé à bloc pour remporter ce trophée ». Gerets se rassurait puisque tous les objectifs étaient braqués sur lui. Le Belge, après plusieurs échecs avec l'équipe A, ne pouvait pas perdre. Il se serait, encore une fois, attiré la foudre de médias et du public. Mais Gerets a eu raison cette fois-ci. Sa joie après le sacre le montre clairement. C'était une grande satisfaction, il a voulu prouver qu'il pouvait encore donner de la joie aux Marocains qui, à un certain moment, ont perdu confiance en leur sélectionneur national. Gerets avait même déclaré que « ce public doit lui faire confiance et changer de mentalité ». En tout cas, la Coupe arabe en poche, Gerets a su leur redonner le sourire. * Tweet * * *