Dans le cadre de la promotion du commerce intra-OCI, le CIDC et la BID ont organisé un « Séminaire National de Vulgarisation des services du CIDC et de la BID » au profit des opérateurs privés et public. De nombreux obstacles empêchent les pays de l'Organisation de la Coopération Islamique (OCI) de saisir pleinement les opportunités d'affaires et freinent l'expansion des flux commerciaux et des investissements. C'est la problématique principale qui a découlé du « Séminaire National de Vulgarisation des services du CIDC et de la BID » organisé jeudi dernier à Casablanca, par le centre islamique pour le développement du Commerce (CIDC) et du Groupe de la Banque Islamique de Développement sous l'égide du ministère des de l'industrie du Commerce et des nouvelles technologies. Un bon cru du commerce intra-OCI. Parmi ces entraves figurent des obstacles tarifaires et non tarifaires, les problèmes de transport et de logistique, les lourdeurs des procédures douanières ou autres (certification de la conformité, délivrance des certificats d'origine etc..) parfois même au niveau du pays d'exportation, le déficit en matière d'information sur les opportunités d'affaires pour ne citer que les plus saillants.A cette occasion le CIDC a d'ailleurs présenté aux différents opérateurs, les derniers développements du Commerce entre les pays membres de l'OCI. Celui-ci a atteint en 2010 une valeur de 539 milliards de dollars contre 426,75 milliards en 2009 soit une hausse de 26,3%. La part du commerce intra-OCI dans le commerce extérieur des Etats membres a ainsi subi une augmentation de 2,28% passant de 16,65% en 2009 à 17,03% en 2010. Le privé d'avantage impliqué. S'exprimant lors de ce séminaire, Hassan El Hassane Hzaine, Directeur du CIDC a, d'abord, rappelé que son organisation a été créé, à l'initiative du défunt roi Hassan II il y'a une trentaine d'année, avec l'objectif de promouvoir le commerce et les investissements entre les états membres l'OCI et d'éliminer les entraves qui font que le commerce intra-OCI était à l'époque autour de 8% des échanges des Etats membre de l'OCI. El Hassane Hzaine a ensuite présenté son plan d'action qui tourne autour de cinq axes, dont trois intéressent directement le secteur privé à savoir la promotion commerciale (foires générales et spécialisées, business Forum, rencontres...), l'information commerciale et la formation des ressources humaines dans le secteur du commerce international. Les deux axes restants s'adressent essentiellement aux administrations, il s'agit en l'occurrence des négociations commerciales et des études et recherches qui peuvent également intéresser les associations professionnelles car « les accords commerciaux ne doivent pas rester à l'apanage du secteur public » il a souligné. Selon lui, le privé doit être consulté et une fois conclus les accords doivent être expliqués et une fois appliqués, leurs impacts doivent être évalués pour corriger si besoin ait. * Tweet * * *