Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 30 septembre prochain. Un jury sélectionnera l'action la plus courageuse et originale entreprise contre la corruption. Transparency mène une lutte contre la corruption, un fléau qui gangrène la société marocaine Transparency Maroc lance son prix d'intégrité pour l'année 2012. Une distinction symbolique qui vise à récompenser des personnes ou des organisations de la société civile qui se sont distinguées par une action courageuse pour lutter contre la corruption, un fléau qui gangrène la société marocaine. Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 30 septembre. Un jury sélectionnera l'action la plus courageuse et originale entreprise contre la corruption. L'heureux élu aura droit à un trophée qui lui sera remis lors d'une cérémonie publique rassemblant une pléiade de personnalités, des acteurs associatifs, des militants des droits de l'homme, des acteurs économiques ainsi que des représentants d'institutions qui constituent ou soutiennent le mouvement de lutte contre la corruption. L'attribution du prix sera annoncée au cours d'une cérémonie publique qui aura lieu le 9 décembre 2012, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre la corruption. L'objectif de ce prix d'intégrité est d'impliquer les citoyens et les associations de la société civile dans cette croisade menée par Transparency depuis des années contre ce phénomène qui prend de l'ampleur et se banalise. Pratiques frauduleuses Pour mémoire, le prix de l'intégrité en est à sa troisième édition. Le premier prix, lancé en 2009, a été décerné à Chakib El Khayari, président de l'association Rif des droits de l'homme pour avoir dénoncer « les barons de la drogue dans le Rif ». Lors de cette première édition de l'événement, un prix spécial de Transparency Maroc a été attribué à Maître Abderrahim Berrada. Le prix de l'intégrité de l'année 2011 est revenu à Morad Kartoumi, un simple commerçant au marché de gros des fruits et légumes de Casablanca. Celui-ci a dénoncé « le manque de transparence dans la gestion de ce marché de gros de la capitale économique » et « les pratiques frauduleuses instaurées depuis des années ». Des pratiques frauduleuses qui ont engendré une perte estimée à près de 30 milliards de centimes chaque année. * Tweet * * *