Abderrahmane Azzouzi, membre du Conseil national de l'USFP, s'en prend publiquement au premier secrétairedu parti Abdelwahed Radi. «Il ne s'agit pas de guerres intestines, comme il en est déclaré tant dans nos partis, mais d'un désaccord sur la gestion de Abdelwahed Radi du département de la Justice». La FDT, le syndicat que dirige Abderrahmane Azzouzi, rend responsable le ministère des désagréments que subissent les justiciables et de la situation précaire des fonctionnaires. Selon la centrale proche de l'USFP, le ministère ne cesse de faire fi des revendications des fonctionnaires. Aussi a-t-elle appelé, lors d'une réunion tenue, en fin de la semaine dernière,par la direction des syndicats sectoriels de la Justice à une plus forte mobilisation. Cela en perspective d'une nouvelle escalade. De nouvelles grèves, dont la date n'a pas encore été fixée, sont à prévoir. Outre la FDT, qui mène la bataille en solo, l'UNTM (bras syndical du PJD) et la CDT de Noubir Amaoui mènent leur propre fronde sur un autre front. Les trois centrales ont pratiquement paralysé, à coup de grèves, le département de la Justice et les tribunaux du pays pendant une bonne partie du mois de décembre. t.a.e