Tout a commencé par un article publié le 1er mars sur le site d'information électronique Lakom.com. Dans ce dernier où l'on commentait la liste des bénéficiaires d'agréments, une photo de Mohamed Fares, le coordinateur général du PGV, qui n'a pas tardé à réagir. Deux communiqués émanant du bureau de coordination nationale et du coordinateur général en personne devraient être diffusés hier de toute urgence. Le PGV diffuse deux communiqués « Nous voulons éclairer l'opinion publique sur la vérité. Nous avons été victimes de fausses allégations dont nous ignorons les véritables raisons », déclare au Soir échos, Mohamed Fares. Et pour cause, ce dernier précise que le portail électronique a publié sa photo sans même vérifier si le nom de Mohamed Fares figurant dans cette liste d'agréments était bien le sien. « Ce n'est pas moi, je ne bénéficie d'aucun agrément et je ne suis pas parlementaire non plus comme le prétend cet article qui a fait la couverture de Lakome », martèle-t-il. Mohamed Fares a bien évidemment pris contact avec le directeur du site, Ali Anouzla, pour demander des explications. Selon lui, le directeur lui a simplement répondu qu'il s'agissait d'une similitude de noms. « Il m'a proposé de publier le démenti que je viens de rédiger, mais j'estime que la gravité d'un tel acte va au-delà du droit de réponse. Mon démenti est avant tout destiné à l'opinion publique parce qu'il y a eu grave atteinte à mon encontre et à l'encontre de tout le PGV», soutient-il. Pour le coordinateur général du PGV, le style agressif de l'article porte atteinte à la crédibilité de sa personne et de celle de son parti. Erreur volontaire ? Le bureau de coordination national du PGV s'est réuni, dimanche dernier, pour débattre du problème et rédiger un communiqué de presse. C'est dans celui-ci que le PGV annonce sa décision de porter l'affaire en justice, estimant qu'il est victime d'un « acharnement volontaire ». Le bureau de coordination nationale dit douter du fait qu'il ne s'agisse que d'une « erreur professionnelle non préméditée » arguant ainsi la nécessité, pour lui, de porter plainte contre le site d'information afin de « déceler le mystère ». « La décision a été prise mais la plainte n'a pas encore été déposée. Nous le ferons au plus tard au début de la semaine prochaine », annonce Mohamed Fares. Le PGV veut défendre son intégrité morale, d'ailleurs c'est sur ce principe qu'il légitime sa plainte. « Notre parti compte se battre pour préserver ses principes et ses engagements envers les Marocains. Nous le faisons dans le respect de notre identité et de celle de la dignité humaine », ajoute Mohamed Fares. Affaire à suivre… Fuite sableuse Une autre liste de détenteurs d'agréments vient d'être publiée, non pas par le ministère de l'équipement et du transport, mais par le site d'information Goud.ma. Il s'agit en effet des bénéficiaires d'agréments d'exploitation des carrières de sable. Une « vache à lait » qui profiterait à quelque 83 personnes. Les noms de ces dernières sont listés par le site dans des documents attachés et paraphés par le ministère de l'équipement et du transport.