Prévisible. Mohamed Fares a été élu à la tête du Parti de la gauche verte (PGV). La nouvelle formation se positionne sur l'échiquier politique national avec une double vocation, à la fois fédérale et environnementale. Une étiquette nouvelle comme l'est le titre de Fares: coordinateur national. Idem pour le bureau de coordination nationale composé de 28 membres dont 30% accordées à la jeunesse. Le PGV est-il une scission du PSU? Catégorique, Mohamed Fares répond par la négative. «Nous ne sommes pas une scission de cette formation même si des membres de notre parti appartenaient au PSU. Nous sommes une nouvelle expérience qui s'est ouverte à de nouvelles potentialités notamment dans la recherche scientifique». «L'environnement ne se limite pas à la collecte des ordures ou encore au nettoyages des rues, il transcende cette définition. Pour nous, l'environnement signifie la développement durable», tient à préciser Mohamed Fares. Le congrès terminé, le Parti de la gauche verte s'attelle à la fondation de ses structures aux niveaux national et régional. «La grande première sortie du parti ce sera les élections législatives de 2012», promet Fares.