Tenant du titre, le Real Madrid a perdu sa couronne en Copa del Rey malgré une bonne prestation face au Barça. Les joueurs du Real, ainsi que José Mourinho, s'en sont pris à l'arbitrage. Le quart de finale retour de la Copa del Rey au Camp Nou de Barcelone était un duel de «titans». Un Barça fort de son avantage acquis au match aller (1-2), recevait un Real Madrid «conquistador» dont la priorité était de faire taire les critiques et les rumeurs qui mettaient en cause l'unité de son vestiaire. Le Real a été phénoménal, mais le choc s'est soldé par un score nul (2-2) qui qualifie le FC Barcelone pour les demi-finales. Le film du match a été haletant, de bout en bout. Dès la 13e seconde, une bourde de Piqué laisse Higuain seul face au but mais il rate le cadre. Cette erreur d'appréciation illustre bien l'état d'esprit des Catalans tout au long du match. Un manque de concentration et de précision étonnants. Quelques minutes plus tard, un contre éclair du Real. Özil trouve Ronaldo seul sur le côté gauche qui cadre son tir, mais Pinto sauve les meubles difficilement. La 3e alerte sur les buts du Barça en moins de 10' vient d'une balle arrêtée que dépose Alonso sur le pied de Higuain, tout le monde croit au but, mais le gardien sort ce ballon miraculeusement. Juste après, c'est au tour de Özil d'adresser un missile des 30m qui échoue sur la transversale. Inattention À la 42', Messi échappe – enfin – à sa « garde rapprochée » et s'engouffre dans la muraille madrilène pour servir Pedro qui marque. 1-0 pour un Barça en deçà de son niveau, et qui ne s'arrêtera pas là puisque, 3 minutes plus tard, Dani Alves répond au missile d'Özil d'une frappe lourde des 20m, qui se loge en pleine lucarne de Casillas. À 2-0 à la mi-temps, on s'attendait au récital du Barça et à l'abdication du Real. Mais Mourinho, de son côté y a vu un probable relâchement des hôtes au vu du score et a misé sur l'offensive en remaniant son attaque avec l'entrée en jeu de Benzema. « The Special One » a vu juste et à la 68' C. Ronaldo profite de l'inattention d'Abidal pour faire un appel en profondeur puis dribler Pinto et inscrire le but du (2-1). Benzema s'est chargé, lui, de l'égalisation sur une erreur monumentale de la défense catalane qu'il a brillamment saisie pour nous faire vivre un dernier quart d'heure infernal. Le Real se voyait tout près de renverser la tendance et a campé dans la moitié de terrain du Barça, à la recherche du but salvateur qui n'est jamais venu.