Les opérateurs de télécommunications ont été évalués par rapport à la qualité de service de leurs réseaux GSM. L'ANRT propose des pistes d'amélioration pour les trois opérateurs. L'Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) vient de publier, pour la première fois, les indicateurs de qualité de service mobile des réseaux des opérateurs de télécommunications, mesurés au cours du 4ème trimestre de l'année 2011. Mis en place par l'ANRT, les indicateurs renseignent sur l'accessibilité du service de télécommunications, sa continuité, sa disponibilité et sa fiabilité à travers la méthode QoS (Quality Of Service) qui inclut dans son calcul les taux d'échec (TE), taux de coupure (TC) et taux de réussite (TR). Ces indicateurs ont été effectués sur un échantillon de 12 villes ainsi que sur l'ensemble des tronçons d'autoroutes, en plus de six tronçons de routes nationales. Dans les villes, le taux moyen de réussite global est de 96,78%. Il est de 95,68% sur les autoroutes et de 96,03% sur les routes nationales. Le TMR dépasse les 95% Ainsi, l'indicateur le plus significatif est le taux moyen de réussite (TMR), égal à la moyenne des taux de réussite (TR) enregistrés par chacun des trois opérateurs. Ainsi, dans les villes, le taux moyen de réussite global est de 96,78%. Il est de 95,68% sur les autoroutes et de 96,03% sur les routes nationales. Toutefois, les trois opérateurs n'ont rien à se reprocher dans les villes puisqu'ils ont réalisé des taux satisfaisants, avec la meilleure progression pour Wana qui a dépassé la moyenne, tandis qu'IAM a dépassé ses concurrents sur les routes nationales. Couverture nationale Par ailleurs, le comparatif des villes étudiées nous renseigne de manière concrète sur la fiabilité des trois opérateurs sur le registre de la couverture territoriale. Et c'est logiquement, IAM l'opérateur historique qui affiche le meilleur score talonné par Inwi et Méditel qui se distinguent chacun dans une région ou sur un axe pour former une grille nationale aux performances globalement très satisfaisantes. Le reproche que certains opérateurs font à cette étude est la taille de l'échantillon qui ne peut être considéré comme représentatif compte tenu de la taille du territoire, du nombre de clients et des tranches horaires en question (horaires de pointe et heures creuses).Les problèmes de l'off-set, c'est-à-dire l'interconnexion entre opérateurs, est indépendant de ces derniers et trop complexe pour être réduit à une étude aussi ponctuelle ce qui fait dire aux opérateurs que cette étude montre l'effort à réaliser par le régulateur pour améliorer le service pour les usagers, quel que soit leur fournisseur.En conclusion, l'étude de l'ANRT, qu'il faut saluer pour l'intérêt qu'elle représente pour les usagers, forme l'ossature des axes d'amélioration pour les trois opérateurs, à commencer par une extension de la couverture autoroutière et du réseau national. Méthodologie Pour le déroulement de cette étude, les enquêteurs mobiles et les enquêteurs fixes se sont appelés entre eux sur les différents réseaux de téléphonie mobile à tester et ce durant deux plages horaires (9h-13h et 14h-20h). Ils ont vérifié l'aboutissement de l'appel (absence d'échec) et le maintien de la communication pendant deux minutes (absence de coupure) puis ont évalué la qualité auditive de la communication établie. Pour toutes les situations d'utilisation, les mesures ont été menées simultanément sur les trois réseaux, au même endroit géographique. Chaque réseau a été testé par un binôme d'enquêteurs, l'un mobile et l'autre fixe.