La Nouvelle Ypsilon 5 portes a été lancée courant décembreau Maroc par Fiat Group Automobiles. Pour cette deuxième semaine de janvier, Le Soir échos en a réalisé l'essai pour vous. Dans le créneau des citadines premium, un segment qu'elle occupe depuis 25 ans, la Lancia Ypsilon a été quelque peu éclipsée par la Mini, la Citroën DS3 et l'Audi A1. Aujourd'hui l'Ypsilon fait peau neuve avec ce cinquième modèle qui offre une petite révolution : intégrer deux portes à l'arrière tout en conservant un look de trois portes. Un passage obligé pour Lancia puisque plus de 98 % du marché des petites citadines est constitué de 5 portes. Les poignées ont ainsi été intégrées dans les montants de custode pour plus de discrétion. La face avant adopte la nouvelle identité visuelle avec une calandre qui abandonne les traits verticaux pour des horizontaux tandis que la poupe reprend un air de famille de la Delta avec ses feux à LED. On remarque aussi le capot, posé tel un couvercle. D'ailleurs, d'une manière générale, le design global de la nouvelle Ypsilon a été conçu de manière à séparer les différentes parties de la voiture afin de privilégier la version deux tons avec plus d'élégance et d'harmonie. A bord La petite Lancia est disponible en deux motorisations. Le 1.2 de 69 ch essence et le diesel 1.3 multijet que nous avons essayé pour atteindre la ville d'El Jadida. Pour y parvenir, il faut emprunter une route nationale tortueuse à volonté. Aidé par un poids contenu de 1 050 kg et un turbo à géométrie variable, l'Ypsilon s'en sort bien et parvient à suivre un rythme honorable. Dans les enchaînements de virages, la caisse supporte bien les changements d'appuis successifs. Sur ce genre de route, les freins sont soumis à rude épreuve. Ceux de l'Ypsilon se sont montrés endurants. Mais c'est bien entendu la ville qui est son terrain de prédilection et elle en a tous les qualités : la position de conduite légèrement surélevée, gabarit réduit, rayon de braquage court, possibilité d'actionner le système «Magic Parking» en option (9 000 DH) qui mesure si la longueur disponible pour le stationnement est suffisante et qui effectue la manœuvre automatiquement pour se garer. Couplé en série au système Start&Stop, le moteur 1.3 multijet de 95 chevaux va ainsi comme un gant à l'Ypsilon qui, ainsi équipée, limite sa consommation à 3,8 l/100 km (99 g de CO2/km). Au volant Le compteur prend place au centre de la planche de bord ce qui libère de la place pour le champ de vision du conducteur. Revers de la médaille, certains indicateurs (témoin de température d'eau, indicateur de changement de vitesse…) ne sont pas très visibles car trop déplacés sur la droite. Attention également à la visibilité de 3/4 arrière bouchée par les montants. Comme sur un monospace, le levier de vitesses est surélevé si bien qu'il est idéalement placé. Le châssis et la suspension ont également été améliorés. Et cela se ressent. La nouvelle Ypsilon nous est apparue nettement plus confortable et mieux insonorisée, que ce soit en ville ou sur la nationale, à faible ou à grande vitesse. De ce côté-là, elle mérite le sans-faute. A l'arrière L'habitabilité à l'arrière est bonne, surtout lorsque l'on pense qu'elle reste très compacte avec ses 3,84 m de longueur seulement. Deux personnes pourront y prendre place mais pas plus puisqu'il n'y a pas de ceinture centrale. Quant à la capacité du coffre de 245 dm3, elle reste plus importante que celle de la Mini (160 dm3) mais inférieure à l'Audi A1 (270dm3) et à la Citroën DS3 (285dm3). les détails Avec des tarifs débutant à 139 900 DH, la nouvelle Ypsilon veut démocratiser le premium. Une politique de prix très agressive qui la place très favorablement face à ses concurrentes. Bien vu - Equipements - 5 portes - Tarifs pas top - Visibilité des indicateurs - Visibilité arrière