Hier s'est tenue une réunion du Conseil du gouvernement, présidé par Abbas El Fassi. Expédier les affaire courantes demeure l'ultime mission du gouvernement en fin de mandat. Un Conseil du gouvernement s'est tenu, mercredi à Rabat. Le conseil, présidé par le chef du gouvernement en fin de mandat Abbas El Fassi, devait étudier trois projets de décrets. Le premier porte sur l'ouverture de crédits nécessaires pour la conduite des installations publiques et la conduite à bien des tâches qui lui sont confiées, le deuxième concerne le retrait des ressources nécessaire à l'exercice du projet de loi de Finances 2012, tandis que le troisième décret porte sur la cessation complète des droits d'importation imposés sur le blé dur et blé tendre. 11 des 37 membres du précédent gouvernement avait déposé leur démission le week-end dernier. L'étude de ces trois projets de décret entre dans ce qu'on appelle l'expédition des affaires courantes. Selon le politologue Mohammed Darif, « le gouvernement en fin de mandat est en quelque sorte un gouvernement apolitique. Le roi ayant promulgué un dahir qui avait mis terme au gouvernement El Fassi le 28 novembre dernier», précise-t-il. En attendant le nouveau gouvernement Pour rappel, 11 des 37 membres du précédent gouvernement avait déposé leur démission le week-end dernier, principalement à cause de leurs statuts de députés. En effet, selon la loi, un ministre qui a été élu au Parlement a devant lui un mois pour se retirer du gouvernement, onze ministres se trouvaient dans ce cas de figure. Face au suspense caractérisant la formation du futur gouvernement, et l'attente suscitée par les tractation le gouvernement en fin de mandat se trouve dans l'obligation d'expédier les affaires courantes, et éviter une vacance du pouvoir. Ceci durera jusqu'à ce que le gouvernement Benkirane soit officiellement mandaté par le Parlement, lors du vote de confiance.