La pièce 180 degrés est de nouveau en tournée. Cette œuvre écrite, par Driss Ksikes et mise en scène par Jaouad Essounani, sera présentée les 15 et 16 décembre au théâtre de Mohammedia avant de mettre le cap sur Agadir. Séance de rattrapage pour ceux qui n'ont pas pu voir la pièce 180 degrés. Cette œuvre de Driss Ksikes, mise en scène par Jaouad Essounani, est encore une fois en tournée. Rendez vous donc à 20 heures les 15 et 16 décembre au théâtre de Mohammedia, et les 23 et 24 décembre au complexe culturel Jamal Adorra d'Agadir. 180° est la deuxième collaboration de ces deux férus du théâtre après Il/Houwa. Si la soumission était au cœur de leur première expérience commune, c'est aujourd'hui le rapport au corps, dans toute sa négation et sa surexposition, qu'interroge 180°.Il y est question de l'être et du paraître, de stéréotypes et de démystification. Comme pour la pièce Il/Houwa, il n'y a pas de réponses soufflées au public. Plusieurs lectures Ce sont plusieurs degrés de lecture qui sont proposés, des ébauches de réflexions mises bout à bout. Une fois installés dans leurs sièges, les spectateurs découvriront une plateforme circulaire et tournante de 7 mètres de diamètre. À l'intérieur, quatre paires qui ne se rencontrent jamais. Au centre de la scène comme au cœur de la pièce, l'histoire de A et Z. A est un homme, photographe libertaire, qui tente de voir à travers Z, la femme à la burqa, autre chose que son être de tissu. En essayant de figer le moment, A est remué par ce qu'il sonde en Z, âme mouvante et émouvante qui se dévoile sans se déshabiller. Cette relation hybride, mère de confidences et de questionnements existentiels, nourrit les commérages. Ceux de K et H, frère et sœur désunis ; de W et Y, ouvrières, l'une ex-prostituée et l'autre héritière; et de M et N, mari et femme tristement rangés. Empêtrés dans leurs contradictions, ce sont leurs histoires et leurs solitudes qui se déclarent dans celles de A et Z. L'entrée est gratuite sur invitation à retirer sur place.