Facebook aurait fait l'objet d'une attaque coordonnée. Des images pornographiques et très violentes se sont répondues parmi ses membres. Il s'agirait de spams exploitant une vulnérabilité des serveurs. Facebook vit cette fin d'année au rythme d'une cyber-attaque. Le plus grand réseau social d'internet au monde (800 millions d'internautes) doit faire face à une épidémie d'images violentes et pornographiques dans ses fils d'actualité. En effet, depuis quelques jours de nombreux membres ont vu leurs murs pollués d'images violentes ou pornographiques sans qu'ils aient approuvé ce type de contenu. Certains ont vu des amis à eux leur recommander des vidéos choquantes sans que ces amis n'aient en réalité fait quoi que ce soit. Un problème bel et bien réel d'autant plus qu'il a été confirmé par le réseau social. Facebook a en effet indiqué mardi, dans un communiqué, avoir été victime d'une «attaque coordonnée de spams (pourriels) exploitant une vulnérabilité de serveurs». En avril 2011, certaines pages de sites d'information avaient été spammées d'images porno. Victime d'une attaque ? Le site internet a également expliqué que «durant cette attaque, les internautes ont été incités à faire du copié-collé et à exécuter des programmes malveillants en javascript dans la barre URL de leur navigateur, ce qui les a conduits à diffuser à leur insu ces contenus choquants». «Nos ingénieurs ont travaillé diligemment» pour remédier à ce point faible, a précisé l'entreprise californienne ajoutant que ces efforts ont drastiquement limité les dommages infligés par cet assaut. Facebook a enfin ajouté que les titulaires des comptes touchés avaient reçu des instructions pour se protéger, et qu'une enquête est menée pour identifier les responsables. Ce n'est pas la première fois qu'une telle attaque a lieu. En avril 2011, certaines pages de sites d'information avaient été spammées d'images porno. Ceci laisse croire à une attaque des Anonymous (communautés formées d'internautes agissant de manière anonyme dans un but particulier), mais rien n'a été revendiqué. En tout cas, il semblerait bien que cette attaque ait été préméditée. Facebook n'avait sans doute pas besoin de cela en ce moment pour soigner sa notoriété.