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Le solaire à la recherche de la bonne technologie
Publié dans Le Soir Echos le 02 - 11 - 2011

Au-delà de la production de l'énergie à faible coût, le projet solaire de Ouarzazate vise à stimuler l'économie dans la région. Une étude préliminaire sur l'impact social et environnemental a été menée par Masen pour le choix de la technologie à adopter. Une seconde étude, plus détaillée, visera à mettre en place un plan d'action sociale.
Le lancement de projets structurants a toujours été accompagné par une vulgarisation de leur impact économique et de budgets qui lui sont alloués. Dans une démarche inverse, l'Agence marocaine de l'énergie solaire (MASEN) a initié tout d'abord une étude mesurant l'impact social et environnemental de la mise en place de la station solaire à Ouarzazate. Les résultats de cette étude préliminaire, publiés par la Banque africaine de développement (BAD), un des principaux pourvoyeurs de fonds pour ce projet, font office d'impacts plus positifs que négatifs. Pendant la phase de construction, le projet créera des emplois et de nouvelles opportunités génératrices de revenus à deux niveaux. 2 000 à 2 500 emplois directs seront en effet générés, de même que 10 000 autres emplois indirects. Ces derniers concernent principalement une augmentation dans les activités des entreprises locales existantes, amenées à fournir les matériaux et les équipements nécessaires pour la construction, celles des entreprises de services destinées aux travailleurs, mais aussi la création d'une entreprise sur le site pour l'assemblage de la ferme solaire. Une fois les travaux achevés, le site emploiera à plein temps, selon la technologie adoptée, moins de 50 travailleurs, pour le photovoltaïque, et entre 400 à 500 travailleurs, pour l'énergie solaire concentrée (CSP). Sans oublier la dynamique que le projet créera pour les entreprises locales de services, notamment en matière de maintenance, de garde ou encore de nettoyage. Le projet permettra donc de promouvoir le tissu industriel, en initiant une interaction entre les entrepreneurs contractant avec MASEN et les autorités locales.
Un apport transversal
Sur une échelle plus globale, le projet contribuera à rendre les industriels nationaux plus compétitifs vis-à-vis de leurs homologues étrangers, en conservant un coût très bas de l'électricité. Les technologies proposées dans le projet contribueront, par ailleurs à développer l'expertise nationale, à travers la formation de techniciens dans de nouvelles technologies pour les énergies renouvelables et non polluantes. « Une telle expertise pourrait être partagée dans la sous-région et dans d'autres régions d'Afrique », souligne-t-on dans le rapport. Hormis cette émulation, le projet facilitera l'électrification des zones rurales et semi-urbaines, et permettra de fournir de l'électricité à des groupes sociaux jusqu'ici marginalisés. Cette situation profitera, entre autres, aux femmes, notamment pour la création de nouvelles activités génératrices de revenus. Cette étude, lancée pour choisir la technologie à adopter pour le projet solaire à Ouarzazate, est un préalable au travail que devrait accomplir le promoteur privé, une fois sélectionné par Masen. Une analyse détaillée de l'impact socioéconomique, basée sur une approche participative, est préparée par un cabinet de conseil spécialisé, mandaté par l'agence. Ses résultats, qui seront finalisés au cours du dernier trimestre de cette année, permettront d'identifier des activités socioéconomiques à même de favoriser les communautés locales, et devront aboutir à l'élaboration d'un plan d'action sociale pour stimuler le développement local.
Impact sanitaire
L'adoption de l'une ou de l'autre des deux technologies du solaire – le photovoltaïque ou l'énergie solaire concentrée – n'aura pas uniquement un impact socioéconomique sur la population de la région. Selon les résultats de l'étude, les deux technologies n'auront aucun impact sur l'agriculteur, ni sur les surfaces habitées. En revanche, sur le plan sanitaire, la technologie de concentration solaire à sec présente un faible risque de rejet de faibles quantités de vapeur d'eau et de gaz d'échappement. L'adoption de cette technologie humide présente en revanche un risque supplémentaire aux deux précédents. Celui-ci est lié à la présence de bactérie dite lésionnelle, naturellement présente dans l'eau et dans les boues, et responsable d'une maladie respiratoire.


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