Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Affaire Belliraj : Reprise du procès sur menace de boycott de la défense Le parquet a demandé le rejet de l'ensemble des requêtes de la défense. Le procès reprend lundi prochain.
Le procès de Belliraj s'enlise. Mercredi 10 mars, le parquet la Cour d'appel de Salé a requis d'opposer une fin de non-recevoir aux vices de forme présentés par la défense. Pour le ministère public, «les P.V de la Police judicaire, la procédure d'enquête préliminaire et détaillée, les procédures de saisie et de perquisition ainsi que la durée de garde à vue sont conformes aux dispositions du Code pénal ». La défense a demandé un recours en annulation du jugement, en première Instance pour vice de forme, elle avait menacé, la veille, de boycotter le procès «si le tribunal ne fait pas traduire toutes les parties du dossier, il y aura une grève générale». Selon des sources de la défense de Belliraj, qu'un rapport confidentiel qui avait été échangé entre les Etats belge et marocain a été présenté lors du premier jour du procès. «Mais il en a seulement été pris acte. Le contenu n'a pas été dévoilé», précise la même source. «Ce nouvel élément a incité les avocats des 35 prévenus à brandir la menace de boycott», laisse-t-on entendre. La défense espère que le document contiendrait des éléments à la décharge des accusés, Belliraj principalement. La reprise du procès, lundi prochain, s'annonce donc houleuse. Tout comme l'a été cette audience du mercredi pendant laquelle un débat non moins animé a été suscité par l'évocation du «centre de détention secret de Témara». Centre dont l'existence a été purement et simplement niée récemment par le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. Acte qui, rappelons-le, a valu à son parti une lettre de contestation qui lui a été adressée par le FMVJ. Le Forum que préside l'usfpéiste Mustapha Manouzi avait invité le PPS à prendre une position claire quand à cette déclaration de son ministre faite lors de son passage à l'émission «Hiwar» diffusée par la première chaîne publique. Par ailleurs, et dans une déclaration à la presse belge, l'avocat d'Abdelkader Belliraj a indiqué qu'il ne voulait pas participer à un «procès bidon, où tous les droits de la défense seraient bafoués». La défense aussi bien du principal accusé que celle des cinq responsables politiques islamistes estime que le dossier d'accusation manque de preuves matérielles et d'éléments à décharge. Ce qui fait espérer aux avocats des cinq hommes politiques Mustapha Mouâtassim et Lamine Ragala d'Al Badil (dissous), Mohamed Merouani et Abdelhafid Serriti du parti Al Oumma (non reconnu), Laâbadla Mae El Ainine du PJD un dénouement positif de l'affaire en faveur de leurs clients.