Parti au FC Barcelone cet été, Cesc Fabregas n'oublie pas l'importance d'Arsène Wenger dans sa carrière. Si l'international espagnol souhaite quitter le club londonien, il refuse que l'on égratigne l'image du technicien alsacien. Le feuilleton a duré de nombreux mois avant de prendre fin cet été. Annoncé partant au FC Barcelone à l'été 2010, Cesc Fabregas avait finalement dû se décider à effectuer une saison de plus à Arsenal. Alors que le mercato estival vient de fermer ses portes, le milieu de terrain a certainement cru que l'épisode allait se reproduire une nouvelle fois. Finalement, le Barça a déboursé 29 millions d'euros, plus 5 millions de bonus, pour l'arracher aux Gunners. Un départ inévitable pour le joueur. «J'ai décidé de partir après avoir constaté qu'une nouvelle fois nous étions incapables de remporter le moindre trophée», a-t-il déclaré au quotidien El Pais. Après six saisons sans titre, Fabregas ne pouvait pas laisser l'occasion de rejoindre les Blaugrana avec lesquels il a déjà remporté deux trophées (Super coupe d'Espagne et Super coupe d'Europe). Un transfert qui a pourtant eu du mal à se concrétiser. La faute à Arsène Wenger, selon la presse ibérique, qui lui reproche d'avoir mis des bâtons dans les roues de l'international espagnol pour le retenir à Londres. Ce que dément l'ancien pensionnaire de la Masia. «L'image qu'il a ici est erronée. Il m'a aidé avec les dirigeants d'Arsenal. Il les a convaincus alors qu'eux ne voulaient me vendre à aucun prix. Il a fait pression pour qu'ils baissent le montant qu'ils réclamaient», a-t-il confié pour prendre la défense de son ancien mentor. Critiqué en Espagne, mais également en Angleterre après le mauvais début de saison de sa formation, qui n'a obtenu que trois points en trois journées de Premier League, Wenger peut se consoler avec le vibrant hommage de Fabregas à son égard. «Ce que m'a dit Arsène Wenger au moment de partir m'accompagnera toute ma vie. J'étais tellement ému que je n'arrivais pas à lui dire quoi que ce soit. Ce que m'a donné cet homme n'a pas de prix», a expliqué l'Espagnol. De quoi redonner le sourire au technicien alsacien, qui en a bien besoin en ce moment. (avec agences)