Aatifa Timjerdine fait partie de ces femmes qui voient la vie en rose. Coordinatrice nationale du réseau Anaruz (réunissant les centres d'écoute des femmes victimes de violence), elle accorde un intérêt particulier au 8 mars. «Nous célébrons, cette année, le centième anniversaire de la journée mondiale de la femme. Pour toutes les militantes que nous sommes, c'est un long parcours laborieux que nous fêtons», se félicite-t-elle. Une «fête» collective pour ces femmes qui n'oublient pas pour autant que décrocher le graal demandera encore du temps. «C'est aussi un rappel, le 8 mars reste avant tout l'occasion d'évaluer ce qui est fait et de réfléchir sur ce qui reste à faire». Aatifa Timjerdine estime que le Maroc a tourné une page importante dans l'histoire de la femme en intégrant un plaidoyer et une stratégie claire contre les violences à son égard. «C'est un grand changement qui s'est opéré», tient-elle à souligner. Quant aux petites marques d'attention, Aatifa Timjerdine, également fonctionnaire au ministère de l'Education nationale, en reçoit quelques-unes en ce jour spécial : «Une rose, un message ou une carte, quelle que soit cette marque, sa valeur est inestimable».