Les rebelles ont pris le contrôle de la quasi-totalité de Tripoli depuis dimanche. Les combats font rage dans les quartiers de la capitale libyenne entre les forces loyales au régime et les insurgés, mais Kadhafi reste toujours introuvable. Saïf al-Islam, l'un de ses fils a été arrêté dimanche. Les rebelles ont pris depuis hier le contrôle de la quasi-totalité de Tripoli, fief du régime du colonel Muammar Kadhafi. Durant toute la journée de lundi, de violents affrontements ont opposé les insurgés aux derniers soldats restés pour défendre le guide libyen. Des explosions, des tirs nourris ont été entendus pendant plusieurs heures autour de la résidence fortifiée de Bab al-Azizya où se serait retranché Muammar Kadhafi. Selon Mansour Saïf al-Nasr, le représentant en France du Conseil national de transition(CNT), les rebelles contrôlent désormais 80% de la capitale. «Nous ouvrons une nouvelle page dans l'histoire de la Libye. Une page de démocratie, de droits de l'homme et de liberté pour le peuple libyen», a-t-il déclaré. L'offensive lancée il y a quelques semaines semble porter ses fruits puisque les insurgés ont investi dimanche la « Place verte » où se rassemblaient d'habitude les partisans du guide libyen à Tripoli. Ils l'ont d'ailleurs rebaptisée «Place des martyrs». Lors d'une conférence de presse tenue lundi matin, Alain Juppé, le chef de la diplomatie française, a aussi confirmé la prise de la capitale par les insurgés. « Les rebelles contrôlent la quasi-totalité du territoire libyen. Il n'y a plus d'issue pour le régime », a-t-il déclaré. Selon le CNT, «il ne reste plus que la résidence de Muammar Kadhafi à prendre pour célébrer la victoire finale». Washington de son côté a appelé Muammar Kadhafi à prendre conscience de la réalité et de se rendre aux rebelles. Pour Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire général de l'Otan, «le régime de Muammar Kadhafi s'effondre clairement». Voilà donc ce qui montre le soulagement de la communauté internationale après plus cinq mois de guerre. Le gouvernement libyen s'en remet, pour sa part, à l'Otan. «Il est encore temps de négocier une issue. L'Otan peut dire aux rebelles de cesser le feu et de s'asseoir avec nous pour négocier l'avenir de la Libye», a déclaré sur la télévision d'Etat, Moussa Ibrahim le porte-parole du gouvernement. Mais pour la rébellion, qui compte arriver à bout du régime dans quelques jours avec l'aide précieuse de l'Alliance atlantique, l'heure n'est plus à la négociation. «Nous avons des contacts avec le cercle de Mouammar Kadhafi. Tout montre que la fin est très proche », a déclaré Moustapha Abdeljalil, le président du CNT. «Je m'attends à une fin catastrophique pour lui et les siens. Je m'attends aussi à ce qu'il crée une situation d'anarchie à Tripoli», a-t-il ajouté. Mahmoud Jibril, l'un des principaux responsables du CNT a de son côté mis les rebelles en garde contre tout acte de vengeance à Tripoli. Dans la capitale libyenne, des milliers d'habitants sont descendus dans les rues dimanche pour célébrer «la liberté retrouvée» avec le drapeau du CNT. Les rebelles tiraient aussi des coups de feu en l'air pour manifester leur joie. Sur la « Place verte », investie par les insurgés et la population, des portraits déchirés de Muammar Kadhafi jonchaient le sol. « Le sang des martyrs n'aura pas été versé pour rien », se réjouit un des habitants de Tripoli venu fêter la « chute » du régime. Même scénario à Benghazi également où la population s'est sentie soulagée depuis l'entrée des rebelles à Tripoli. D'après le CNT, l'un des fils du colonel Muammar Kadhafi aurait été arrêté dimanche dans un village touristique du pays. Il s'agit en effet de Saïf al-Islam qui était pressenti pour prendre la place de son père avant le début de la contestation en février dernier. À l'annonce de son arrestation, la Cour Pénale Internationale a immédiatement réclamé son transfert pour jugement. Cependant le colonel Muammar Kadhafi reste toujours introuvable. Personne ne sait à l'heure actuelle s' il est toujours sur le territoire national ou non. Mais la télévision d'Etat a toutefois diffuser un de ses messages dimanche où il a appelé tout le peuple libyen à marcher sur Tripoli pour la «libérer des mains des terroristes et de l'Occident». La rébellion a, pour sa part, fait savoir qu'elle cesserait les combats si « Kadhafi acceptait de quitter le pouvoir. Dans ce cas, il sera autorisé à quitter le pays avec sa famille », a déclaré Moustapha Abdeljalil, le numéro un du CNT. La France a par ailleurs annoncé son souhait d'accueillir une réunion du groupe de contact sur la Libye dans les prochains jours pour «rédiger une feuille de route» sur l'avenir de ce pays. Une pantalonnade algéro-polisarienne historique en Libye Alors que le peuple libyen vient de renverser le régime de Kadhafi et donne des gages pour le rétablissement de la démocratie dans leur pays, les responsables du Conseil National de Transition (CNT) viennent de faire des révélations ahurissantes sur le soutien de l'Algérie et de leurs larbins du Polisario à l'ex-guide de la révolution libyenne. Outre des centaines de mercenaires africains arrêtés dans la seule ville de Tripoli, ceux sont près de 556 mercenaires du polisario qui sont aujourd'hui aux mains de la résistance libyenne. Ces mercenaires, à la solde de Kadhafi, et avec l'aval des autorités algériennes, ont rejoint, la Libye pour mater les manifestants. Bien sur, cette assistance des rebelles du polisario, c'est faite contre monnaie sonnante et trébuchante pour les responsables algériens et polisarien. Moustapha Abdeljalil, Président du CNT, qui a fait cette révélation, a même indiqué que les mercenaires du polisario ont été interpellés à Zawiya et au sein du complexe de Bab El Aziziah de Tripoli et que d'autres se trouvent encore dans son pays. Tous seront déférés devant les tribunaux. Par ailleurs, le Président du CNT a affirmé que des documents très compromettant pour le régime algérien auraient été découverts dans l'ambassade d'Algérie à Tripoli. Ces documents mettent en lumière, de manière irréfutable, le soutien massif donné par Alger à Kadhafi, tant sur les plans militaire que logistique. En conclusion, l'Algérie, son Président, ses hommes politiques et surtout ses généraux ont subit belle pantalonnade qu'ils ne sont pas prêts d'oublier. Le peuple libyen ne les oubliera pas et la communauté internationale aussi. Quant aux responsables du polisario, inutile d'en parler, il est de notoriété publique qu'il leur est interdit de respirer, sauf accord d'Alger. Par ses agissements, l'Algérie se retrouve désormais face à de gros problèmes de voisinage, hors-jeu dans le processus d'intégration régionale et surtout isolée sur les plans continental et international. La déclaration du Président du CNT sur le rôle de l'Algérie est disponible sur le lien « geotribune.com ». En vous demandant de bien vouloir publier et diffuser ce papier. Une réponse par courriel à cette requête serait appréciée. Cordialement. Farid Mnebhi. Le colonel ? Une grande perte ………… Pour le parti algerien » Boulizariou » et ses mercenaires qui ont massacre une bonne partie des insurges libyens et seme la terreur parmi des civils marocains ! Que va faire l'Algerie sans l'aide du sponsor colonel dechu ?