La jeunesse USFP peine à tenir son congrès. Depuis plus d'une année, elle est au centre de toutes les convoitises. Les divergences. La jeunesse USFP se rappelle au bon souvenir de la direction du parti. Sa vieille revendication de tenir le 8e congrès de cette instance, avant la fin de cette année, est encore une fois brandie. Elle figure d'ailleurs dans une lettre adressée par le bureau national de la Chabiba au bureau politique. Les jeunes réclament à leurs ainés au sein du BP de tenir une réunion consacrée à l'examen de cette question. Dans cette missive, la chabiba demande à la direction du parti «d'initier des réformes» à même de redonner vigueur à la jeunesse USFP dont l'action est paralysée depuis plus d'une année, à cause notamment des bisbilles entre le courant de Ali El Yazghi, fils de Mohamed El Yazghi, l'ancien secrétaire général du parti, et ses opposants, réunis au sein du groupe Omar Benjelloun. La jeunesse de l'USFP a été, depuis toujours, le théâtre où les têtes d'affiche du parti engrangent le maximum d'affidés. Dans cette lettre, la jeunesse demande, par ailleurs, au bureau politique d' «adhérer à la décision du bureau national de la jeunesse de restructurer le Bureau national à l'horizon de la tenue du 8e congrès avant la fin de cette année», et ce conformément à l'organigramme suivant : Abdelkrim Achboun, secrétaire national, Adil Azaar, adjoint, Abdelhak Chemmakh, trésorier et Jaouad Faraji, adjoint. Le nom de Ali El Yazghi ne figure pas sur cette liste, sachant qu'il a été démis de ces fonctions. La jeunesse de l'USFP a été, depuis toujours, le théâtre où les têtes d'affiche du parti engrangent le maximum d'affidés. Leurs interventions sont légion. «C'est le cas de Driss Lachgar, Mohamed El Yazghi, Habib El Malki ou encore Abdelwahed Radi. Le Bureau politique de l'USFP ne s'est jamais réellement préoccupé de réformer la chabiba», nous confie une source membre. Un état des lieux qui a corseté l'action de cette organisation. A cela s'ajoute l'absence de leaders charismatiques au sein de la jeunesse. L'exemple de Mohamed Hafid se raréfie. l'usfp est devenu un parti makhzenien à cause de la cupidité de ses dirigeants,il a vendu son âme au makhzen!il n'ont de socialistes que le nom,ils font pitier!