Fatima-Ezzahra Mansouri, la mairesse de Marrakech, vient de remporter une manche dans le conflit qui l'oppose à Hamid Narjiss. Le bras de fer entre Fatima Ezzahra Mansouri et Hamid Narjiss vient de tourner en faveur de la mairesse de Marrakech. Il semble que cette dernière a tiré des leçons de l'affaire de Samir Ablelmoula. Devenu trop gênant pour les plans locaux élaborés par la direction du PAM, l'ancien maire de Tanger a été poussé, doucement et sans aucune réaction de sa part, à présenter sa démission au wali de la capitale du détroit pour être ensuite remplacé par Fouad El Omari, également PAMiste. Le remake du scénario tangérois à la ville ocre, visant à substituer Mme Mansouri par Zakia Mrini, présidente de l'arrondissement de Guéliz, ne s'est pas produit. L'annonce de la double démission de la mairesse, et de la présidence du conseil de la ville de Marrakech et du Tracteur avant de les geler a mis le bureau national du PAM dans l'embarras. Il n'avait pas besoin d'un problème de plus alors que le parti traverse, depuis le retrait de son fondateur, une sombre page. Appelée à prendre position dans le conflit qui oppose Mme Mansouri à Hamid Narjiss, cette instance a timidement défendu la cause de la mairesse. Dans un communiqué publié, mardi, le bureau national du Tracteur a insisté à ce que Mme Mansouri poursuive son expérience-pilote à la tête de la marie de Marrakech. De même il s'est « félicité des actions qu'elle a entreprises » depuis son élection au lendemain des communales du 12 juin 2009. La direction du PAM a également fait un clin d'œil à Hamid Narjiss, lorsqu'elle a donné un bon point à « l'action du parti dans toute la région », sachant que l'oncle d' El Himma est le président de la région Marrakech-Tensift.