Maroc Premium et Mazagan invitent à découvrir les peintres, sculpteurs et installateurs majeurs d'Azemmour et d' El Jadida, autour d'une exposition du 8 juillet au 7 août 2011. Tour d'horizon de ce temps fort artistique. Les événements Rencontres d'arts actuels et Visions multiples continuent leur quête d'échanges, de nouveau souffle et d'expériences artistiques. Maroc Premium, en partenariat avec Mazagan, propose en effet une exposition estivale qui réunit peintres, sculpteurs et installateurs. Originaires d'Azemmour, d'El Jadida, d'Oujda, de Rabat, de Casablanca et de Montpellier, les artistes de ce rendez-vous qu'il appartient de fidéliser, donnent à voir leurs différents travaux: trente œuvres exposées dans la salle El Jadida de Mazagan, ainsi que quatorze installations fleurissant au fil d'un parcours dans les jardins de ce lieu de détente et de divertissement, transformé en espace dédié à l'art pour l'occasion. Parmi eux, Bachir Amal (Casablanca), Abdellah Dibaji (El Jadida), Ahmed El Amine (Azemmour), Benhamza (Oujda), Doumar (Oujda), Mohamed El Aadi (El Jadida), Ahmed Hajoubi (Rabat), Mohamed Hamidi (vit entre Casablanca et Azemmour), et Najeb Zoubir (El Jadida). Après une première réalisation de ce genre, pensée dans le cadre d'une résidence d'artistes en partenariat avec le Centre d'Art contemporain d'Essaouira en février dernier, dont résultait Visions multiples qui offrait une exposition inédite en mai dernier dans la cité ocre, Maroc Premium a souhaité poursuive cette aventure humaine et artistique. Toujours soucieuse de mettre en lumière l'art spécifique à une région, cette exposition s'attache à montrer les sculptures et les peintures réalisées en lien avec l'histoire et le patrimoine de certains lieux car «l'art doit aller vers le plus large public, la proximité est possible. Cette exposition, qui a débuté sous l'aspect national, s'étend aujourd'hui au niveau régional», explique Mostapha Romli, directeur de l'événement. Aller à la rencontre des villes à taille humaine, favoriser les tentatives autour de l'art contemporain, fédérer nombre d'artistes, souvent isolés dans leur interprétation et expression en demiurge des temps modernes, tel est le message de ce projet collectif, qui pousse plus loin les limites de l'espace et de la création. En témoignent les installations extérieures qui font le fleuron de ce nouveau moment d'art, mais également de découverte. «Les gens associent souvent les travaux d'installations à quelque chose de moderne et de nouveau, or une installation est avant tout un moyen d'expression comme une toile ou une sculpture pour un artiste», précise Mostapha Romli en poursuivant «certains artistes sont parvenus à un vrai challenge en réalisant des installations, c'est une performance qu'ils n'avaient encore jamais faite auparavant». Pour l'artiste Ahlam Lemseffer, «cette exposition clôt la saison artistique et offre un aperçu de la peinture marocaine sur la scène artistique. Elle a la particularité d'être très variée, plusieurs styles et influences s'y côtoient entre installations et sculptures. Il s'agit d'une réelle mixité révélant ce qui se fait actuellement au Maroc, le lieu est bien senti puisque le Mazagan accueille des visiteurs marocains et également étrangers, qui pourront notamment approcher une part de notre travail». Gage de générosité et de rencontres fortes, des artistes de la région n'ont pas hésité à inviter leurs homologues à présenter leurs œuvres, comme des plasticiens de Casablanca, Rabat, Oujda et Montpellier (France). Belle promesse de talent marocain en perspective.