Solaire, charismatique, Malek Akhmiss se taille une place au cinéma dans la petite lucarne comme au grand écran. A l'affiche de La Source des femmes, de Radu Mihaileanu, film qui a représenté le Maroc en compétition officielle au 64e Festival de Cannes, il revient sur les temps forts de la Croisette. Solaire, charismatique, Malek Akhmiss se taille une place au cinéma dans la petite lucarne comme au grand écran. A l'affiche de La Source des femmes, de Radu Mihaileanu, film qui a représenté le Maroc en compétition officielle au 64e Festival de Cannes, il revient sur les temps forts de la Croisette. Malek Akhmiss et Sabrina Ouazani, comédienne dans La Source des femmes. Qu'avez-vous ressenti en montant les marches du tapis rouge à Cannes ? Une incroyable fierté, doublée d'une immense émotion. C'était de l'ordre du féérique, de la magie. J'avais le sentiment de réaliser un vieux rêve. Je ne suis pas d'une nature rêveuse, et plutôt terre à terre, mais cette montée des marches est fabuleuse ! On ne présente pas un film à Cannes tous les ans, ce moment est inespéré. C'est une étape qui me conforte dans mon désir de cinéma tout en m'encourageant à donner le meilleur de moi-même dans les prochains rôles. Quel a été l'accueil de La Source des femmes à l'issue de sa présentation ? Le film a suscité une standing ovation d'une demi-heure. Quelle joie de voir le public cannois, debout, redoubler d'applaudissements et saluer la prestation des comédiens! J'étais particulièrement ému en tant que Marocain, comme Amal Atrache, Mohamed Majd, Saâd Tsouli, Biyouna, Leïla Bekhti, Hafzia Herzi. Nous étions de plus en présence du cinéaste et producteur Luc Besson, cela restera l'un de mes plus beaux souvenir de cinéma. Que vous inspiré la première projection du film sur grand écran ? Je craignais de ne pas être à la hauteur, il m'est toujours difficile de me voir à l'écran. Ce sont les félicitations de personnes issues de la profession qui m'ont sincèrement touché. J'étais particulièrement ému de tant de réactions positives, j'en retire une vrai humilité et le fait de ne pas avoir souffert ces dernières années pour rien. La détermination et la ténacité commencent à porter leurs fruits dans mon jeune parcours de comédien. Parlez-nous de votre rôle dans « La Source des femmes » J'y incarne le rôle d'un journaliste. Je joue tout en retenue car mon personnage révèle une charge émotionnelle forte, il me fallait être juste. Mon rôle implique une grande importance dans le déroulement de l'histoire de ce film mais je ne souhaite pas en dire davantage. Je peux tout de même ajouter qu'il s'agit d'un homme qui arrive dans ce village situé dans la région de Marrakech afin d'y réaliser un reportage sur les insectes. En réalité, il revient sur les traces de ce village dans l'espoir de retrouver quelque chose qui lui tient très à cœur. Comment se déroule un film sous la direction de Radu Mihaileanu ? C'est un cinéaste d'un rare talent. Il vous met d'emblée à l'aise, et sait vous diriger vers ce qu'il souhaite. Radu Mihaileanu oriente ses comédiens avec finesse en leur accordant une réelle liberté. C'est un réalisateur très surprenant, un pur artisan des planches qui vient du théâtre et s'attache à penser une mise en scène digne du nom. C'est un véritable maestro, capable de passer d'un registre à l'autre, entre humour, joie et tristesse. J'ai énormément appris à ses côtés, son regard sur la place des femmes au sein de l'islam m'a conquis : il a rendu à la femme l'Importance qu'elle tient dans l'Islam. Quel est votre plus beau souvenir de tournage ? Une scène tournée avec Leïla Bekhti. C'est un moment d'une grande densité pour nos personnages respectifs, Leïla me parle uniquement avec ses yeux mais on y lit une telle intensité. J'en ai pleuré tant ça m'a touché, une fois la séquence achevée. Quel film en compétition officielle vous a plu ? La piel que habito de Pedro Almodovar. C'est un film époustouflant, un thriller psychologique qui vous tient en haleine pendant toute sa durée. Antonio Banderas y est magistral et l'esthétique de cet opus est hors-pair. Almodovar nous a offert un grand spectacle. Avez-vous croisé Robert De Niro dans l'ascenseur ? Non, malheureusement. Il était totalement invisible…. Qu'avez-vous ressenti en montant les marches du tapis rouge à Cannes ? Une incroyable fierté, doublée d'une immense émotion. C'était de l'ordre du féérique, de la magie. J'avais le sentiment de réaliser un vieux rêve. Je ne suis pas d'une nature rêveuse, et plutôt terre à terre, mais cette montée des marches est fabuleuse ! On ne présente pas un film à Cannes tous les ans, ce moment est inespéré. C'est une étape qui me conforte dans mon désir de cinéma tout en m'encourageant à donner le meilleur de moi-même dans les prochains rôles. Quel a été l'accueil de La Source des femmes à l'issue de sa présentation ? Le film a suscité une standing ovation d'une demi-heure. Quelle joie de voir le public cannois, debout, redoubler d'applaudissements et saluer la prestation des comédiens! J'étais particulièrement ému en tant que Marocain, comme Amal Atrache, Mohamed Majd, Saâd Tsouli, Biyouna, Leïla Bekhti, Hafzia Herzi. Nous étions de plus en présence du cinéaste et producteur Luc Besson, cela restera l'un de mes plus beaux souvenir de cinéma. Que vous inspiré la première projection du film sur grand écran ? Je craignais de ne pas être à la hauteur, il m'est toujours difficile de me voir à l'écran. Ce sont les félicitations de personnes issues de la profession qui m'ont sincèrement touché. J'étais particulièrement ému de tant de réactions positives, j'en retire une vrai humilité et le fait de ne pas avoir souffert ces dernières années pour rien. La détermination et la ténacité commencent à porter leurs fruits dans mon jeune parcours de comédien. Parlez-nous de votre rôle dans « La Source des femmes » J'y incarne le rôle d'un journaliste. Je joue tout en retenue car mon personnage révèle une charge émotionnelle forte, il me fallait être juste. Mon rôle implique une grande importance dans le déroulement de l'histoire de ce film mais je ne souhaite pas en dire davantage. Je peux tout de même ajouter qu'il s'agit d'un homme qui arrive dans ce village situé dans la région de Marrakech afin d'y réaliser un reportage sur les insectes. En réalité, il revient sur les traces de ce village dans l'espoir de retrouver quelque chose qui lui tient très à cœur. Comment se déroule un film sous la direction de Radu Mihaileanu ? C'est un cinéaste d'un rare talent. Il vous met d'emblée à l'aise, et sait vous diriger vers ce qu'il souhaite. Radu Mihaileanu oriente ses comédiens avec finesse en leur accordant une réelle liberté. C'est un réalisateur très surprenant, un pur artisan des planches qui vient du théâtre et s'attache à penser une mise en scène digne du nom. C'est un véritable maestro, capable de passer d'un registre à l'autre, entre humour, joie et tristesse. J'ai énormément appris à ses côtés, son regard sur la place des femmes au sein de l'islam m'a conquis : il a rendu à la femme l'Importance qu'elle tient dans l'Islam. Quel est votre plus beau souvenir de tournage ? Une scène tournée avec Leïla Bekhti. C'est un moment d'une grande densité pour nos personnages respectifs, Leïla me parle uniquement avec ses yeux mais on y lit une telle intensité. J'en ai pleuré tant ça m'a touché, une fois la séquence achevée. Quel film en compétition officielle vous a plu ? La piel que habito de Pedro Almodovar. C'est un film époustouflant, un thriller psychologique qui vous tient en haleine pendant toute sa durée. Antonio Banderas y est magistral et l'esthétique de cet opus est hors-pair. Almodovar nous a offert un grand spectacle. Avez-vous croisé Robert De Niro dans l'ascenseur ? Non, malheureusement. Il était totalement invisible….