Après une période d'accalmie, la série des expulsions d'Européens du Sahara reprend. Quatre ressortissants européens considérées persona non grata au Sahara. Cette fois, il ne s'agit pas de journalistes espagnols mais de citoyens originaires de Suède, de Finlande et de Norvège. Trois pays où le Polisario a tissé un solide réseau de soutien. C'est une information de Europa Press. Selon cette agence, les autorités marocaines ont intimé, le dimanche 30 janvier, l'ordre à ce groupe de quitter la région et de prendre un autocar de Laâyoune à Agadir. Les quatre personnes, rapporte Europa Press, sont arrivées le vendredi 28 janvier à Laâyoune. Durant leur séjour, ils ont eu des contacts avec des polisariens de l'intérieur. C'est la raison, explique l'agence, qui a dicté la mesure de l'expulsion des quatre Européens du Sahara. La visite de cette catégorie de «touristes» est, depuis quelques mois, fréquente dans la région. La propagande du Polisario, fortement relayée ensuite par les médias espagnols, les présente comme des «observateurs internationaux» de la situation des droits de l'Homme au Maroc. A l'approche du 27 février, date de la proclamation de la RASD, ces arrivées sont appelées à connaître un trend haussier. Et ce serait pareil pour les mesures d'expulsion décidées par les autorités marocaines. Avant même le déclenchement des événements de Gdeim Izik, des ressortissants espagnols étaient à l'origine de provocations à Laâyoune qui ont valu à leurs auteurs d'être expulsés de la capitale des provinces du sud.