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Mustapha Bidouj, DG de la Fondation BP pour le micro-crédit « En 2010, nous avons débloqué 175.000 dossiers de prêt »
Publié dans Le Soir Echos le 14 - 01 - 2011

Un arrêté ministériel publié dans le BO du 23 décembre 2010 met officiellement fin à Zakoura. L'ONG sera liquidé d'ici six mois. Entretien avec Mustapha Bidouj, directeur général de la Fondation Banque Populaire pour le microcrédit, qui a absorbé Zakoura en mai 2009.
Retrait officiel de l'agrément accordé à la Fondation Zakoura pour le microcrédit. Un arrêté du ministère des Finances publié dans le Bulletin officiel du 23 décembre 2010 accorde un délai de 6 mois à la fondation Banque Populaire pour liquider Zakoura. Pouvez-vous nous expliquer le processus ?
L'article 26 de la loi n° 17-89 stipule qu'«en cas de dissolution d'une association de microcrédit pour quelque cause que ce soit, le produit net de la liquidation est attribué à l'Etat pour être consacré à des organismes ayant le même objet après avis du Conseil consultatif du microcrédit. La nomination du liquidateur et la détermination des modalités de liquidation sont fixées par arrêté du ministre chargé des finances». L'arrêté ministériel promulgué le 23 décembre 2010 met fin officiellement à l'activité de Zakoura dans le domaine du microcrédit, il nomme un liquidateur qui veillera à la bonne fin de cette opération et décide du transfert du produit de liquidation à la Fondation Banque Populaire pour le Microcrédit.
Rappelons que cette opération a été rendue possible grâce aux travaux préalables d'assainissement et aux chantiers de convergence et d'intégration entamés conjointement par les équipes de la FBPMC et de Zakoura et ce, dès la signature de protocole d'accord en mai 2009.
Que pouvez-vous nous dire sur la situation actuelle de la fondation BP ?
Nul doute que l'année 2010 a été pour la Fondation Banque Populaire pour le Microcrédit une année charnière durant laquelle notre institution a dû relever des défis de taille et mener à bien plusieurs chantiers structurants dont notamment la mise en œuvre du processus d'absorption de la fondation Zakoura, le démarrage du nouveau système d'information «Massarcom» et la généralisation du programme «Low Income Banking» en étroite collaboration avec le Groupe des Banques Populaires. Les efforts déployés sur les trois fronts ont nécessité une mobilisation permanente de la part des ressources humaines de notre fondation ainsi que le déploiement des moyens financiers, matériels et logistiques conséquents, sans oublier bien sûr les aspects organisationnels et de gestion de projets.
Et pour répondre à votre question, nous pouvons affirmer que la situation actuelle de la Fondation se présente sous les meilleurs auspices. Ainsi, au personnel et au réseau propre de la FBPMC viennent s'ajouter l'effectif et les points de vente hérités de la défunte Zakoura pour constituer notre véritable force de frappe. Nous avons actuellement un réseau plus dense, particulièrement en milieu rural, et un effectif plus aguerri et mieux outillé pour faire face au nouveaux défis qui s'annoncent.
Quel est le montant des crédits accordés et le taux des impayés ?
Concernant nos chiffres provisoires à fin décembre 2010, nous avons débloqué 175.000 dossiers de prêt pour un montant de 1.567.000.000 DH au profit de 194.000 clients actifs. Notre encours avoisine 1.284.000.000 DH. Le PAR (portefeuille à risque) à 30 jours est de l'ordre de 3,97 % et le taux des impayés ne dépasse pas 2,6%. Il est à souligner que les chiffres relatifs à la qualité de nos engagement reflètent une nette amélioration par rapport à l'année dernière et eu égard aux chiffres du secteur.
Quelle évaluation faites-vous du secteur du microcrédit au Maroc ?
Après deux années de crise, durant lesquelles le secteur a souffert de la conjugaison de la montée sans précédent des impayés, de la baisse du nombre des clients actifs et de la stagnation de l'encours, l'année 2010 a été l'occasion pour entreprendre un travail d'assainissement en profondeur qui a touché aussi bien la mise à niveau et la requalification des ressources humaines, que la refonte des procédures de travail, notamment les méthodes d'évaluation des micro-projets et de recouvrement des créances en souffrance. Ces efforts ont commencé à donner leurs fruits tant sur le plan de la qualité des engagement qu'au niveau du développement de l'activité. L'année 2011 s'annonce donc prometteuse, particulièrement avec l'entrée en service de Crédit Bureau et la mise en place du Réseau de la Microfinance Solidaire.
La crise des impayés menace-t-elle toujours la viabilité des associations de microcrédit ? Que faut-il encore faire à votre avis pour soutenir le secteur sachant qu'il bénéficie déjà du soutien de l'Etat et des organismes internationaux ?
Il faut reconnaître que l'Etat marocain n'a jamais cessé de soutenir le secteur du microcrédit et il continuera à le faire étant donné le rôle économique et social qu'il est appelé à jouer. Encore faut-il que le secteur continue sa mue vers plus de professionnalisme, de bonne gouvernance et de rigueur dans la gestion opérationnelle.
A mon avis, l'action des pouvoirs publics est en train de cibler l'amélioration de l'environnement dans lequel les institutions de microcrédit exercent leur activité, à savoir le cadre législatif et réglementaire (projet de loi portant modification de la loi 18-97 relative au microcrédit) et doit se préoccuper également de faciliter le travail de recouvrement des créances en souffrance en sensibilisant les autorités chargées de l'exécution des jugements rendus par l'appareil judiciaire.


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