Les chauffe-eau à gaz endeuillent à nouveau les familles marocaines. La victime était âgée de 20 ans. Le quartier populaire Samsa de Tétouan a été secoué le jour du réveillon, vendredi 31 décembre 2010, par le drame au sein d'une famille qui a perdu un de ses membres. Une nouvelle victime s'ajoute donc à la longue liste des utilisateurs de ces appareils. Il s'agit d'une femme à la fleur de l'âge. Elle avait à peine 20 ans et venait d'accoucher de son bébé. Elle a été retrouvée morte par asphyxie après l'inhalation de gaz qui s'échappait du chauffe-eau. La défunte a été découverte dans sa salle de bain. Cet incident est le troisième du genre en quelques jours seulement après celui survenu dimanche dernier, 26 décembre, au quartier populaire Barbourine et qui a couté la vie à deux membres d'une même famille. Une maman de 32 ans, décédée le jour même et sa fille, 10 ans, morte le lendemain à l'hôpital Saniat Rmal de Tétouan. Sa jeune sœur âgée de six ans a par contre été sauvée. La norme marocaine relative au fonctionnement et à l'installation des chauffe-eau édictée par le ministère de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies semble désuète. Elle a été mis en cause par le Centre national antipoison et de pharmacovigilance qui compte lancer le débat autour de cette problématique. Selon ce dernier, d'autres paramètres devront être pris en considération. Dans une déclaration au Soir échos, publiée dans l'édition du 30 décembre dernier, Rachida Aghendous, ingénieur en chef au CAPM, responsable des intoxications par CO, souligne l'importance d'une «norme qui traite de tous les aspects du problème depuis la provenance du matériel».