D epuis quelques journées, le CODM s'amuse à égratigner ses adversaires. Samedi à Mohammadia les meknassis ont remporté leur quatrième victoires d'affilée. Après le TAS, le Stade Marocain et l'IZK, les poulains de Hicham Idrissi ont terrassé le Chabab Mohammedia au stade Bachir. Un petit but a suffi au CODM pour se hisser à la seconde place, derrière Aît Melloul. Il faut dire que le travail entrepris par Hicham Idrissi commence à donner ses fruits , en dépit d'une crise qui a secoué le club au début de la saison. En effet, le comité directeur avait engagé un véritable bras de fer avec quelques sections dont le football. Le climat n'était pas au beau fixe à Meknes et il a fallu beaucoup de tact de la part des autorités pour éclaircir le ciel meknasi. Aujourd'hui la section football se porte à merveille et les résultats sont encourageants. La victoire ramenée de la cité des fleurs est porteuse d'espoir pour un retour en élite 1. Les Meknassis ont toujours animé cette division durant plusieurs années, avant que le club ne tombe en désuétude. Tous les Meknassis souhaitent que cette saison soit la bonne. En revanche le Chabab Mohamedia s'est compliqué la tâche et coule doucement. Tahar Raad, l'entraîneur, risque de ne pas faire long feu avec son club. Et pourtant ses hommes sont revenus avec une victoire la semaine passée d'Al Hoceima, et voilà que les ennuis reviennent après cette dure défaite qui plonge le Chabab à la 12e place. Ahmed Faras, l'ancienne vedette qui avait été appelé pour secourir le club, qui était sans comité, a certainement bien fait de partir, lui qui a tout tenté pour renflouer un bateau en détresse, mais ils semble que le moral de la troupe est au plus bas. C'est la 5e défaite du Chabab, un palmarès guère reluisant. Le prochain derby régional face au Rachad Bernoussi ne sera pas une sinécure, loin de là. Le Même constat pourrait être fait pour le TAS et le Rachad, qui s'enfoncent après leurs défaites, face respectivement, à l'US Témara 0-1 et le Stade Marocain sur le même score. Les deux équipes casablancaises ont débuté ce championnat en trombe, avec de belles victoires, et on s'était dit que les ambitions des uns et des autres sont justifiées. Or , au fil des rencontres, d'aucuns ont vite fait de déchanter , en particulier les supporters des deux clubs qui ne comprennent pas ces faux pas. Le TAS et le Rachad Bernoussi dégringolent à la 7e place, alors qu'ils collaient aux basques du leader. A ce rythme , les entraîneurs Nordine Harraf des Tihadis et Benhachem des banlieusards, risquent de connaître un tout autre sort que le banc. Là encore , ce sont deux anciens pensionnaires de l'Elite qui ont des difficultés à redorer leur blason , ternis par des querelles intestines et une absence totale de formation des jeunes. Dommage , en particulier pour le TAS, dont le père spirituel feu Larbi Zaouli, fut l'un des meilleurs formateurs du pays. Dommage!. Abdeslam Bilali