A l'origine de l'échec des deux rencontres précédentes, les divergences de vues, au demeurant criantes, entre les membres du bureau de la Chabiba sur la composition de la commission préparatoire du 8e congrès. Les différents courants de cette organisation se livrent en effet une véritable guerre des tranchées dans l'objectif d'engranger le maximum d'acquis leur garantissant de glaner, au moment opportun, les postes clés au sein de la Jeunesse et, pourquoi pas, le poste de secrétaire national. C 'est ce samedi que Abdelouahed Radi se réunit, pour la troisième fois, avec la direction de la Chabiba pour se mettre d'accord sur la composition de la commission préparatoire du 8e congrès de cette organisation. Après deux réunions en novembre, c'est toujours l'impasse. Aussi, s'éloigne-t-elle la perspective de la tenue du 8e congrès de la Chabiba de l'USFP en 2010. Deux réunions du bureau national en présence de Abdelouahed Radi, le premier secrétaire du parti de la Rose, ont échoué à mettre en place une commission préparatoire de la prochaine grand-messe de la Chabiba. Une troisième, prévue pour le dimanche 28 novembre, a été reportée à cause de la marche de Casablanca. A l'origine de l'échec des deux rencontres précédentes, les divergences de vues, au demeurant criantes, entre les membres du bureau de la Chabiba sur la composition de la commission préparatoire du 8e congrès. Alors que les membres du groupe Omar Benjelloun exigent un élargissement de ladite commission aux membres du conseil national de l'USFP n'ayant pas dépassé la trentaine, les amis de Ali El Yazghi, le secrétaire national de l'organisation, s'accrochent au principe d'élire ses membres uniquement parmi la Chabiba. Le blocage est manifeste. Les différents courants de cette organisation se livrent en effet une véritable guerre des tranchées dans l'objectif d'engranger le maximum d'acquis leur garantissant de glaner, au moment opportun, les postes clés au sein de la Jeunesse et, pourquoi pas, le poste de secrétaire national de cette instance. Ayant dépassé la trentaine d'années, Ali El Yazghi, le fils de son père, ne pourra aspirer à un nouveau mandat. Le comble de cette affaire, c'est sous l'impulsion de Mohamed El Yazghi que l'USFP avait décidé de la limite de 30 ans comme âge maximum pour siéger à la Chabiba. Les prétendants plus au moins déclarés à la succession de Ali El Yazghi sont, pour le moment, Naoufal Belmir, présenté comme un membre du courant de El Yazghi fils, et Abdelkhalek Boumaslouhi, considéré comme un proche du groupe Omar Benjelloun. Un troisième candidat pour départager les deux prétendants est une option à ne pas écarter.