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Affaire Terhzaz HRW adresse une lettre à Mohammed VI La famille du colonel Terhzaz s'offre les services d'un nouvel avocat pour défendre le dossier devant la justice française.
La famille du colonel à la retraite Kaddour Terhzaz, emprisonné à Salé, marque un nouveau coup. Et sur deux fronts. En France, elle s'offre les services d'Henri Leclerc, l'avocat qui a défendu De Villepin contre Sarkozy dans l'affaire Clearstream. Au Maroc, l'appui vient d'Outre-Atlantique. L'ONG américaine HRW a adressé, le 27 février, une lettre au roi Mohammed VI. «Human Rights Watch s'adresse à vous pour vous demander d'examiner le cas de Kaddour Terhzaz, citoyen franco-marocain âgé de 72 ans et retraité de l'Armée de l'Air marocaine», a écrit Sarah Leah Whitson, directrice de la division MENA. Selon l'ONG américaine, Kaddour Terhzaz «a été condamné injustement pour avoir exprimé pacifiquement ses opinions, qu'il devrait être libéré et que sa condamnation devrait être annulée». Elle condamne, en outre, les conditions de détention de l'ancien colonel de l'Armée de l'Air et le fait qu'il ait été placé en cellule individuelle depuis le 30 novembre 2009. «Cela fait maintenant plus de 15 mois que Terhzaz est emprisonné», rappel HRW dans cette missive de six pages. Texte dans lequel elle rappelle les détails de l'affaire, depuis ses origines : une lettre que le colonel avait adressée en 2005 au roi. Par ailleurs, et depuis octobre 2009, Terhzaz a exprimé le souhait que l'avocat Abderrahim Jamaï puisse lui rendre visite, «mais les autorités ont refusé cette demande», s'indigne l'ONG.