Omar Ben Hammad : «Notre mouvement s'intéresse à tout ce qui est prédication, alors que le mouvement pour la justice et le développement est un parti politique a tendance islamique». L e vice-président du Mouvement unicité et réforme (MUR) se trouve en Algérie. Omar Ben Hammad est invité à la dixième université d'été du Mouvement de la société pour la paix à Tlemcen. Le MSP est proche du président Abdelaziz Bouteflika, il participe d'ailleurs au gouvernement de Ahmed Ouyahya. Le séjour algérien du n°2 du MUR a été l'occasion pour la réalisation d'un entretien accordé à El Khabar, le deuxième en l'espace de quelques jours après celui donné par Saâdeddine El Othmani, le président du Conseil national du PJD, au même quotidien. Omar Ben Hammad a précsié son intention de profiter de son déplacement en Algérie «pour faire connaître le mouvement Islah wa Tawhid marocain, qui s'efforce à forger une expérience marocaine dans le mouvement islamique. Je suis ici à Tlemcen après avoir assisté au quatrième rassemblement général qui avait pour slogan : «La droiture et la réforme, renaissance et réussite». Le bras droit de Mohamed Hamdaoui en bon disciple du MUR a réitéré les propos tenus par son supérieur hiérarchique sur la relation entre le PJD et le MUR, soulignant que «notre mouvement s'intéresse à tout ce qui est «prédication» alors que le mouvement pour la justice et le développement est un parti politique qui a une tendance islamique. Notons que les deux instances sont totalement séparées l'une de l'autre au niveau de la structure et des décisions. Toutefois, elles entretiennent un certain partenariat stratégique». De la bonne parole préchée pendant ce mois de Ramadan. Et de donner en guise d'exemple étayant ses propos de la séparation existant entre le MUR et le PJD «la décision du mouvement de boycotter les campagnes électorales», mais aucun mot sur la consigne donnée aux «frères» de voter pour la Lampe. «Nous considérons que les mosquées doivent rester loin des querelles politiques. Nous nous sommes, également, efforcés à ce que les marches ou les sit-in que nous organisons soient organisés loin des mosquées et dans les places publiques», a-t-il conclu. m.j «Nous considérons que les mosquées doivent rester loin des querelles politiques».