C'est un pro-algérien, aux positions radicales qui remplace l'ancien chef de la délégation du Polisario aux négociations sur le Sahara. C 'est un personnage aux positions radicales que le Polisario aurait choisi pour remplacer le numéro deux du régime Mahfoud Ali Beiba, décédé d'une «crise cardiaque». Salek Baba Hassanah est l'un des fervents défenseurs de l'option de la reprise des armes, affirment des sources sahraouies. Outre ses positions belliqueuses affichées, Salek Baba Hassanah s'est aussi déclaré à plusieurs reprises pour l'arrêt des négociations avec le Maroc. Négociations au cours desquelles son prédécesseur chapeautait, faît-il le préciser, la délégation du Polisario. C'est aussi, assurent les mêmes sources, l'un des affidés aux généraux d'Alger. Son ancien poste de «ministre de la Coopération», il le doit justement à ces derniers, affirment les même sources. Un poste qui lui permettait de superviser et contrôler, notamment, les aides internationales qui affluent sur les camps de Tindouf. Camps qui se vident, d'ailleurs, de leur jeunes de mois en mois. En ce sens, Mohamed Cheikh Biadillah, le président de la Chambre des conseillers, a affirmé, mardi, que le retour massif au Maroc des jeunes séquestrés des camps de Tindouf est un indice sur la pertinence et la crédibilité de l'option d'autonomie au Sahara, proposée par le Maroc. «On compte beaucoup sur cette option pour mettre fin aux souffrances de nos frères qui pâtissent des pénibles conditions de séquestration dans les camps de Tindouf depuis plus de 3 décennies», a-t-dit. t.a.e