Connaître son ennemi pour mieux le combattre. Tel semblait être le message passé, le 6 mai dernier, lors de la conférence de presse annonçant la 6e édition du Cours supérieur francophone intitulée «Cancer du sein. actualités et avenir». Ce cours, prévu les 14 et 15 mai prochains à Casablanca sur le thème «La qualité en sénologie», est le fruit d'un partenariat entre plusieurs sociétés savantes nationales et internationales. Au programme : la qualité de la prise en charge préopératoire, l'organisation de la chirurgie du cancer du sein, les recommandations de bonnes pratiques, les exigences de qualité dans le dépistage systématique du cancer du sein (méthodologie et résultats) et la qualité en radiothérapie, précise le Dr Faouzi Habib, responsable de cette manifestation scientifique.Quand on sait que le cancer du sein est la tumeur la plus fréquente chez les femmes et la première cause de mortalité féminine par cancer, un exercice comme celui-ci devient indispensable pour éviter d'alourdir la facture santé. C'est aussi l'occasion de sensibiliser les praticiens aux mesures de prévention s'appuyant essentiellement sur le dépistage individuel, car il est souvent plus aisé de combattre une maladie lorsqu'elle est détectée plus tôt. Dépistage, passage obligé D'ailleurs, l'objectif de cette rencontre est de «permettre aux praticiens des pays francophones de bénéficier d'un enseignement de qualité et surtout d'être aux standards internationaux», souligne Faouzi Habib. D'une certaine façon, ce Cours est également un moyen de montrer que le Plan national de prévention et de contrôle du cancer (PNPCC), Plan cancer 2010-2019, initié en 2009, sous l'impulsion de Son Altesse Royale la princesse Lalla Salma, n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Car la lutte contre le cancer demande l'implication de tous les acteurs de la santé autour d'un objectif commun, celui de réduire la morbidité et la mortalité dues à cette pathologie.