Les titres non cotés continuent de constituer le plus gros des investissements des OPCVM. En effet, ceux-ci, qui représentaient 64,4% de l'ensemble de l'actif net géré, correspondant à un total de 151,9 millions de DH, se chiffrent actuellement à 152,8 millions de DH et représentent 66,49% de l'actif net, et pour cause! Cette catégorie regroupe un éventail plus large de véhicules, dans lesquels les gestionnaires peuvent investir en toute sécurité. Dans cette catégorie, les bons du Trésor et les obligations garanties par l'Etat représentent plus de la moitié de l'actif net, avec un encours de 78,4 millions de DH. Les titres de créance négociables viennent en seconde position et représentent 27%. A contrario, les actions représentent la part la plus importante dans les valeurs cotées, tandis que sa part est marginale dans les valeurs non cotées. C'est dire la difficulté d'accéder au capital de sociétés qui ne sont pas introduites en Bourse. Par ailleurs, les obligation privées qui sont pour une grande partie cotées en Bourse ne sont pas très prisées et ne représentent que 1,5% de l'ensemble de l'actif net global, alors que celles qui ne sont pas cotées s'accaparent 11,26% dans l'actif net total. Sur le volet des échanges, les véhicules monétaires plus flexibles comptabilisent 91% des montants de souscription (achats de parts) et 92% des montants de rachat (ventes de parts). Loin derrière, on retrouve les OPCVM actions, qui comptent 4% des mouvements de souscription et 3% de ceux de rachat. Cela signifie un repositionnement sur le marché après les mouvements de prise de bénéfices en février.