Les OPCVM monétaires constituent le véhicule d'investissement phare sur le marché des OPCVM puisqu'ils offrent le couple rendement-risque le plus intéressant. Les titres non cotés restent, quant à eux, parmi les investissements les plus sûrs. La part de titres d'OPCVM monétaires dans l'actif net s'est amplifiée au 15 juillet 2011 pour se fixer à 49, 94 milliards de dirhams après 48,85 milliards une semaine auparavant. C'est ce qui ressort de la note hebdomadaire de la deuxième semaine du mois de juillet, publiée par le Conseil déontologique des valeurs mobilières (CDVM). L'encours des actifs nets des OPCVM non monétaires s'est de son côté contracté pour revenir à 168,53 milliards de dirhams après 168,90 milliards. Les OPCVM obligation moyen et long termes (MLT) ont, eux, représenté plus de la moitié (55,86 %) des encours contre 56,18 % une semaine auparavant. Pour leur part, les OPCVM actions ont présenté une part de 10,9 % dans l'actif net total contre 11,01 %. La catégorie des OPCVM obligation court terme (CT) a stagné à 5,01 %. Enfin, les OPCVM diversifiés ont enregistré un léger recul de 0,02 points à 4,43 %. Le renforcement des OPCVM monétaires est essentiellement dû à la capacité de ces véhicules d'investissement à offrir le couple rendement-risque le plus intéressant. Ces derniers ont, en effet, fait état d'un rendement hebdomadaire de 2,23 %, soit le meilleur sur le marché. Ils ont été suivis par les OPCVM obligations CT qui ont affiché des gains de 0,52 % contre 0,22 % une semaine auparavant. Les OPCVM diversifiés, obligations MLT et actions ont pour leur part affiché des performances négatives respectives de -0,15%, -0,25% et -0,66%. Au niveau des échanges, les OPCVM monétaires ont opéré l'essentiel des opérations de marché avec 89,23 % des mouvements de souscription (achats de parts) et 87,97 % des montants de rachat (ventes de parts). En seconde place, les OPCVM obligations court terme ont réalisé 5,66 % des souscriptions et 5,6 % des rachats. De leur côté, les OPCVM obligations diversifiées ont comptabilisé 1,1% des montants de souscription et de rachat. Enfin, les OPCVM actions, ont opéré 0,06 % des mouvements de souscription et 0,43 % de ceux de rachat. Par ailleurs, la catégorie des titres non cotés, qui «constitue l'investissement le plus usité des OPCVM désireux d'investir dans des actifs sûrs », selon les analystes de la place, a constitué 68,55 % de l'actif total géré. Les bons du Trésor et les obligations garanties par l'Etat ont représenté près de 32% de l'actif net. Les titres de créance négociables ont représenté, pour leur part, une part de 21,84% (contre 21,63% une semaine auparavant). Les obligations privées viennent en troisième place avec une part de 11,79% (contre 11,61% une semaine auparavant). La part des actions a, quant à elle, été très faible à 0,14% du fait de la difficulté d'accès au capital de sociétés non cotées. De leur côté, les valeurs cotées ont constitué 12,63 % de l'actif total contre 12,56 % une semaine auparavant, «vu les séries de baisses des niveaux des performances sur le marché boursier au cours des derniers mois», estiment les analystes. En effet, pour la deuxième semaine du mois de juillet, la catégorie des valeurs cotées a présenté un rendement hebdomadaire de 0,10% contre 1,27 % une semaine auparavant, soit un rendement mensuel de 1,56 %. Tirée essentiellement par la performance de 10,61 % des obligations privées. Les obligations émises ou garanties par l'Etat ont affiché une performance de 1%. Enfin, les actions cotées ont fait état d'un rendement négatif de -1,41 %. Ce qui signifie un positionnement sur les marchés des bons du Trésor du fait de la forte amélioration de leur rendement.