Le Conseil déontologique des valeurs mobilières vient de livrer les dernières statistiques sur les OPCVM, faisant ressortir un engouement par les sociétés de gestion pour les titres non cotés. Cette catégorie, qui comprend à la fois les actions, les obligations privées, les obligations émises ou garanties par l'Etat, ainsi que les titres de créance négociable et les titres d'OPCVM, représentait à la mi-février, 64,4% de l'ensemble de l'actif net géré, correspondant à un total de 151,9 millions de DH. Les valeurs cotées qui ne comptent que les actions et les obligations (privées et garanties par l'Etat) représentent quant à elles 13,4% de l'actif net avec 31,7 millions de DH. Par ailleurs, les investisseurs gardent quant à eux un penchant pour les OPCVM obligataires à long terme. En témoigne la part qu'ils occupent dans l'actif net total géré par les sociétés de gestion. En fait, ils s'accaparent plus de la moitié de cet actif tout en affichant une progression de 1,4% par rapport à l'année dernière. Par ailleurs, les véhicules monétaires plus flexibles, représentent le plus gros des mouvements de souscriptions (entrées) et de rachats (sorties) avec 6,9 millions de DH et 5,4 millions de DH respectivement, soit 93% de l'ensemble des mouvements. Loin derrière, on retrouve les OPCVM obligataires à court terme avec 3% pour les deux sens et les opcvm obligataires à long terme avec 2%. Contrairement à la tendance à la souscription, seules les opcvm actions comptent plus d'opérations de rachats que d'opérations de souscriptions. Ces mouvements dans ce type de véhicules sont motivés par la prise de bénéfice qui a caractérisé le marché des actions au cours du mois de février. S.B