La justice marocaine a condamné, lundi 3 mars, Fouad Abdelmoumni à six mois de prison ferme et à une amende de 2 000 dirhams pour «outrage à une institution organisée» et «dénonciation mensongère d'un crime imaginaire.» Poursuivi sans détention depuis novembre 2024, Abdelmoumni avait imputé aux autorités marocaines des faits graves, les accusant d'avoir recours au logiciel Pegasus à des fins d'espionnage, d'être impliquées dans le trafic d'êtres humains et dans l'organisation de filières d'émigration clandestine. Le parquet a qualifié ces accusations de «fallacieuses», dénonçant une volonté manifeste de jeter le discrédit sur les institutions marocaines Lors d'un point de presse, le substitut du procureur du roi, Reda Cherkaoui, a assuré que l'ensemble des garanties procédurales avaient été respectées lors de l'interpellation et de la garde à vue de l'accusé. «Il a été informé de ses droits, notamment celui de se faire assister par un avocat et de garder le silence», a-t-il déclaré.