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Les Marocains, des «bipeurs addicted» !
Publié dans Les ECO le 16 - 02 - 2010

Le Cabinet Nielsen rend public une étude sur les usages du mobile au Maroc Trois Marocains sur quatre utilisent leur mobile pour le...BIP !
Les sondés «détestent» la boîte vocales et croient peu aux promotions
Plus de 58% des Marocains trouvent que les prix de communication sont chers, 12,7% ont plus d'une carte SIM et 63% n'appellent que les numéros de leur opérateur. Telles sont les conclusions majeures (et édifiantes) d'une étude réalisée par le cabinet américain Nielsen sur les usages du mobile par les Marocains. L'étude est inédite, et ses résultats le sont encore plus. Mais la conclusion majeure qui retient l'attention est la suivante : 74% des Marocains utilisent leur mobile pour les...«BIP». Autant dire trois personnes sur quatre. Et tenez vous bien, 70% d'entre eux sont des bipeurs quotidiens...Selon les enquêteurs de Nielsen, la raison majeure de ce «comportement hybride» résulte des coûts trop chers des communications au Maroc. L'étude a été réalisée entre le 27 janvier et le 8 février dernier. Elle a ciblé un échantillon représentatif de la population des équipés mobile constitué de 1.000 personnes. Nielsen a couvert les 7 plus grandes villes du Maroc et a ciblé les personnes âgées de 15 à 65 ans. Fruit du hasard ou timing préprogrammé, les résultats de cette étude ont été dévoilés au grand public à J-5 du lancement de l'offre du troisième opérateur télécoms.
Très chères communications téléphoniques
La majorité des Marocains n'utilisent donc pas leur mobile pour «parler», mais pour «biper». Et s'ils le font, ce serait uniquement pour l'urgence (47% des sondés) et n'appellent que les utilisateurs de leur propre opérateur (40% des sondés). Ces «addicted bipers» considèrent le «bip» comme un langage codé (43% des bipeurs) et comme un outil de génération de rappel (42%). Cet usage très limité du téléphone mobile est expliqué par les consommateurs eux-mêmes. En effet, plus de 58% des répondants perçoivent les prix des communications mobile au Maroc comme chers ou très chers. Dans le détail, plus de 49% des répondants pensent que le prix d'appel minimum à partir du mobile dépasse les 5DH et seulement 11,7% pensent que ça peut coûter 1 DH. Cette perception des coûts de communication influence naturellement la durée de ces appels via téléphone mobile. Ainsi, plus de la moitié des sondés (58%) passent moins de 20 minutes d'appels par jour. Le trafic est surtout concentré le soir (entre 8h00 et minuit), quand le tarif réduit de 50% est appliqué.
Les téléboutiques ont la peau dure
La cherté des tarifs télécoms proposés par les opérateurs télécoms pousse les Marocains à fuir leur GSM vers les téléboutiques. Ils sont ainsi 81% à préférer utiliser la téléboutique pour appeler d'autres utilisateurs et 23% parmi eux sont des utilisateurs quotidiens. Outre l'accessibilité des prix, la téléboutique reste l'outil préféré pour 47% des sondés qui disent ne pas avoir assez d'argent pour recharger. Selon les derniers chiffres de l'Agence nationale de réglementation des télécoms (ANRT), le marché des publiphones a atteint les 177.495 unités à fin septembre 2009, en baisse de 0,3%. Autre conclusion majeure de l'étude : les Marocains détestent la boîte vocale ! Ils sont 63% à ne pas laisser de messages quand ils tombent sur la boîte vocale. 96% d'entre eux ont déjà eu l'expérience de tomber sur le répondeur automatique. Le prix engendré par l'enclenchement de la BV de l'interlocuteur est estimé à 3 DH (d'où le refus de laisser de message).
Les promotions n'ont pas la cote
Le tiers des Marocains ne croient pas du tout aux promotions. Ils sont ainsi 29% des sondés à croire que c'est du leurre et 26% à douter de la sincérité des doubles recharges. Les autres promos réalisent des scores de confiance très faibles, lit-on dans l'étude.
Ces conclusions rejoignent les récentes déclarations du directeur général de l'ANRT, Azeddinne Mountassir Billah, quant à la réalité des tarifs de téléphonie mobile au Maroc. Il avait en effet déclaré qu'il faut faire la différence entre les tarifs de promotion et les tarifs de base. Les premiers ne reflètent pas la réalité des prix. Tandis que les seconds n'ont pas baissé depuis quatre ans. Des déclarations qui avaient suscité l'ire des opérateurs télécoms. Ces derniers prétendent qu'ils ont fait un effort important côté promotion.


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