Azemmour. Confirmation de la certification ISO 14001 Rimal confirme son engagement en faveur de l'environnement. La filiale du groupe Drapor vient en effet de décrocher son 2e audit de suivi de la certification ISO 14001 pour la plateforme d'Azemmour, qui est certifiée depuis le 29 janvier 2008. Ainsi, cette plateforme a été déclarée conforme aux exigences de la norme marocaine NM ISO 14001 pour les activités de réception, traitement par lavage, stockage, livraison et commercialisation du sable de dragage. Cette confirmation de l'orientation de Rimal vers le management environnemental se reflète sur le terrain par des études technico-économiques, des études d'impact sur l'environnement, des études d'hydrographie, d'analyses de sols, sans oublier le volet RH qui inclut l'encadrement technique ainsi que la formation. La plaie de l'informel Autant d'atouts qui ne sont pas de trop pour répondre à la demande croissante formulée par le secteur du bâtiment. Ainsi, celle-ci est estimée à 20 millions de mètres cubes en 2010, pour évoluer à 26 millions à l'horizon 2015. Toutefois, l'informel reste un fléau qui grève le secteur. Selon les estimations, près de 40% du sable consommé chaque année proviendraient de carrières clandestines, quand il ne s'agit pas de vol pur et simple perpétré sur les plages. Rimal, de son côté, opte pour des solutions alternatives à l'image du sable de concassage ou de dragage, qui constituera cette année 27% de la consommation, d'après les estimations de Drapor. Eau et environnement, secteurs d'avenir Douze conventions de coopération ont été signées jeudi à Al Hoceima, visant la réalisation de projets de développement dans les secteurs de l'eau et de l'environnement. Ces projets porteront notamment sur l'assainissement dans les milieux urbain et rural, la lutte contre la désertification, la gestion des déchets solides, etc. Il s'agira également, dans le cadre de ces mêmes initiatives, de mettre en place un observatoire régional de l'environnement. «Ces projets nécessiteront des investissements d'un coût de 353,79 MDH», précise Houcein Oukbab, directeur de l'agence du bassin hydraulique de Loukous Oukbab. En plus détaillé, ce financement sera assuré, à 58%, par le ministère de l'Intérieur, à hauteur de 105,6 MDH, et le secrétariat d'Etat chargé de l'Eau et de l'Environnement, pour 98,69 MDH. L'autre partie étant apportée par l'Office national de l'eau potable (ONEP) avec une enveloppe de 54,1 MDH, le ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'aménagement l'espace (20MDH), l'Agence de promotion et de développement des provinces du nord (19,5 MDH), le département de l'Agriculture (7,5 MDH) et neuf autres structures publiques. Parmis ces dernières figurent aussi le Haut commissariat aux eaux et forêts (6 MDH), le ministère de l'Education nationale (6 MDH), le Conseil provincial d'Al Hoceima (5,5 MDH), le Conseil régional d'Al Hoceima (5 MDH), les collectivités locales (4 MDH), le département des Affaires islamiques (4 MDH), la wilaya de la région (2,5 MDH) et l'agence hydraulique du bassin de Sebou (2,5 MDH). Pour le wali de la région Taza-Taounate-Al Hoceima, gouverneur d'Al Hoceima, Mohamed Mhidia, «ces conventions s'inscrivent dans un accord cadre régional de partenariat portant sur la mise en œuvre de projets intégrés dans les domaines de l'eau et de l'environnement».