Abderrazak Hefti, médecin du WAC Les Echos : Pourquoi avez-vous démissionné ? Abderrazak Hefti : Tout le monde sait qu'Ayoub Skouma s'était blessé lors de la rencontre ayant opposé le Wydad de Casablanca au Kawkab de Marrakech lors de la 14e journée. En ce qui me concerne, je n'ai vu ce joueur que pendant huit jours, puisque je ne suis pas présent tous les jours sur le terrain d'entraînement. En revanche, c'est le docteur Arabi qui s'est chargé de cette mission. J'ai formulé une demande au président du club, Abdelilah Akram, pour pouvoir examiner de près l'état de santé d'Ayoub Skouma, afin de décider s'il était apte ou non à prendre part à la rencontre contre le Difaâ d'El-Jadida. J'ai constaté que le joueur souffrait d'une entorse aigue. J'ai pris par conséquent la décision qui s'imposait, à savoir lui interdire de participer à ce match. Et quelle a été la réaction de Badou Zaki ? Chacun assume ses responsabilités. Si l'entraîneur Badou Zaki tenait absolument à faire jouer Skouma, pour ma part j'ai vu que le joueur ne pouvait en aucun cas prendre part à la rencontre. Si la blessure s'était aggravée, le seul responsable aurait été Hefti. Mieux encore, je devais voir la nouvelle recrue, Junior Moukoko, pour un test médical, avant qu'il ne signe son contrat avec le WAC. Chose qui ne s'est pas faite. Globalement, je dirais que le courant ne passe pas entre Zaki et moi. Et cela ne date pas d'aujourd'hui. Allez-vous revenir sur votre décision ? Ma décision est définitive. D'ailleurs, avant de partir samedi après le match, j'ai fait mes adieux aux joueurs dans les vestiaires en leur souhaitant bonne chance.