Président du Cercle des Lauréats de Belgique Clap de fin pour le projet Dimobel. La cérémonie de clôture, organisée à Casablanca, a permis de renforcer le pont entre la Belgique et le Maroc. Une table ronde a réuni des acteurs économiques, politiques et académiques des deux pays pour accorder leurs violons et poser les bases d'une collaboration future autour des dynamiques entrepreneuriales. Êtes-vous satisfait des résultats obtenus avec le projet Dimobel jusqu'à présent ? Oui, nous sommes pleinement satisfaits. Sur les 18 derniers mois, nous avons réalisé cinq activités majeures. Toutes les cases ont été cochées de manière satisfaisante. Nous avons commencé par constituer une base de données, puis lancé une université virtuelle, qui nous a permis de mieux comprendre le terrain, d'entendre les attentes et les problématiques. Ensuite, nous avons organisé un grand forum académique à Bruxelles, avec une vingtaine d'intervenants marocains. Par la suite, nous avons tenu une rencontre à Oujda, dans l'Oriental, la région visée par le projet, financé dans le cadre de la commission mixte permanente Maroc-Bruxelles internationale. Aujourd'hui, lors de cette étape, nous avons réuni autour de la table des acteurs marocains et belges importants, tels que le CERIR, l'ACJEM, Enabel, l'ambassade de Belgique, la délégation de Bruxelles, ainsi que des associations comme la Maison de la diaspora et le CIGID. Le Cercle des lauréats de Belgique joue également un rôle de premier plan dans cette réflexion, avec nos partenaires tels que l'Université de Liège, l'ESCA et l'Université du Maroc. Pourquoi avoir choisi la région de l'Oriental pour ce projet ? La région de l'Oriental a été sélectionnée par la commission mixte permanente, un organe réunissant le Maroc, représenté par le ministère des Affaires étrangères et d'autres départements, et la Belgique, notamment la Fédération Wallonie-Bruxelles. Cette commission définit les axes de financement pour une période de cinq ans et détermine aussi le territoire visé. Cette année, c'est la région de l'Oriental qui a été désignée, avec un focus sur des thématiques comme la jeunesse et l'entrepreneuriat. C'est ainsi que nous nous sommes inscrits dans cet axe avec un ancrage fort dans l'Oriental. Avez-vous rencontré des difficultés ou des attentes non satisfaites dans la réalisation du projet ? Je ne parlerais pas de véritables «couacs», mais plutôt d'attentes insatisfaites. Nous avions des ambitions élevées, et par exemple, nous aurions aimé avoir autour de la table certains acteurs économiques marocains et belges qui n'ont pas pu être présents. Malgré cela, nous avons produit beaucoup de contenus intéressants : des vidéos, des capsules, des débats, que nous devons maintenant compiler, synthétiser et présenter aux parties concernées. Ces points représentent des axes d'amélioration pour la suite du projet, que nous espérons bien voir continuer, peut-être en élargissant le nombre de partenaires. D'ailleurs, nous aimerions aussi impliquer des acteurs du monde de l'ingénierie, ce qui apporterait une nouvelle dimension à cette collaboration. Faiza Rhoul / Les Inspirations ECO