Les langues qui se sont déliées racontent comment Hamza Mahfoud, faux militant, a su tirer avantage du tumulte provoqué par le mouvement du 20-Février afin de parvenir à se ménager un passage vers des terres étrangères, en l'occurrence la France, sans le moindre scrupule, grâce à des complicités qui, dans l'ombre, œuvrent pour leurs intérêts personnels. Une histoire que Barlamane.com racontera un jour. La Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), saisie par le parquet mardi 29 octobre, a ouvert une enquête visant à déterminer le caractère diffamatoire de certaines accusations portées contre les autorités marocaines, diffusées par Hamza Mahfoud (38 ans) et Fouad Abdelmoumni (66 ans). Les propos en question allèguent l'utilisation par Rabat d'un programme de surveillance israélien pour écouter des individus ainsi que l'exploitation d'informations sensibles obtenues de cette manière à des fins de pression et d'intimidation, selon les propos des deux personnes que Barlamane.com a consultés. À plusieurs reprises, ces imputations ont été déclarées infondées et fausses, que ce soit par le Maroc ou par d'autres pays, l'Espagne dernièrement. Selon nos informations, les deux hommes sont soupçonnés d'atteinte à la réputation de l'Etat et de ses institutions, de publication de faits non avérés et d'accusations sans fondement juridique. La BNPJ a ainsi été chargée de vérifier la véracité de les propos diffusés sur Facebook afin de poursuivre, le cas échéant, les auteurs de fausses accusations visant à ternir l'image des institutions publiques, avec une attention particulière à toute atteinte illégale à la réputation des agents et des responsables de l'Etat.