La dernière innovation en date de l'UIR Rabat Business School consiste dans le lancement du programme International Triple Bachelor (ITB), conçu dans le cadre d'un partenariat avec deux autres business schools de réputation mondiale, à savoir HEC Montréal et l'IESEG School of Management, à Lille et à Paris. Le Triple Bachelor International de l'UIR Rabat Business School (RBS) donne la possibilité, à un groupe sélectionné de diplômés du secondaire hautement qualifiés, d'étudier dans trois écoles de commerce différentes, situées sur trois continents et enseignées en anglais et en français. Il propose un programme unique de premier cycle en administration des affaires, avec trois institutions prestigieuses et trois diplômes. Concrètement, le Triple Bachelor International de l'UIR RBS consacre chaque étudiant par trois diplômes au terme du programme. Il s'agit du Bachelor en Programme International en Gestion (IPM) de RBS – UIR, accrédité par le ministère marocain de l'Enseignement supérieur, du Bachelor en commerce international de l'IESEG School of Management (BIB), ou diplôme d'études supérieures en affaires internationales (DESAI) accrédité (visé) par le ministère français de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, ainsi que du Baccalauréat en administration des affaires (BBA) délivré par l'Université de Montréal et HEC Montréal. Les candidats postulant à ce programme doivent obligatoirement remplir certains critères et passer avec succès les examens d'accès. En d'autres termes, ils doivent avoir obtenu un diplôme d'études secondaires (ou équivalent) avec la mention «très bien» et réussir un examen écrit portant sur la pensée logique et numérique, la sensibilisation culturelle, les mathématiques, ainsi qu'un examen oral. Un programme progressif Selon Olivier Aptel, le Triple Bachelor International a surtout été pensé pour les bacheliers qui aspirent à poursuivre leurs études supérieures à l'étranger, au Canada ou en France, notamment. Le doyen de l'UIR Rabat Business School évoque la difficulté qu'éprouvent un grand nombre de jeunes bacheliers qui n'arrivent pas à tenir la première année de leur arrivée en France ou au Canada, et ce à cause, notamment, du changement de climat, des conditions de vie soudaines et surtout du fait de leur jeune âge (entre 17 et 19 ans). Un départ précoce qui peut provoquer, dans certains cas, des dépressions et des burn-out. «Ce programme a été conçu avec nos deux partenaires, de telle manière que la première année, ils la passent chez nous à Rabat Business School, puis la deuxième année, ils partent à Paris, et les deux dernières années, ils les font au Canada, à Montréal. Et donc, l'idée de ce programme en trois étapes est de faire trois écoles, avoir trois diplômes et connaître trois cultures aussi», indique Aptel. Concrètement, le Triple Bachelor International de l'UIR RBS va démarrer avec un groupe de 30 étudiants qui seront accompagnés, de façon aussi à voir comment le besoin s'exprime. «Personnellement, je prends le pari que ce premier groupe sera amené à se développer. Avec le cumul des promotions, on atteindra plus 500 étudiants en quelques années», explique le doyen de l'UIR RBS. Triple Master Le Triple Bachelor International de l'UIR Rabat Business School a notamment pour vocation d'évoluer vers un triple diplôme de Master. Un objectif qui sera atteint grâce aux progrès qui vont être réalisés en matière de classement international. Une ambition dont l'UIR RBS a les moyens puisqu'elle a occupé, en 2023, la 54e position ex-aequo avec HEC Lausanne, dans le classement des 100 meilleures business schools du Financial Times. «Ce classement s'appuie à la fois sur les indicateurs de l'école, le niveau d'internationalisation, et le niveau de la recherche. En outre, le Financial Times effectue également une enquête auprès des diplômés qui ont déjà trois ans d'expérience professionnelle», indique le doyen de l'UIR RBS, ajoutant qu'«on n'est pas international comme ça, par le verbe. On l'est par nos professeurs et par nos parcours. On est allé très loin dans l'internationalisation. Donc, forcément, tant les classements internationaux que les accréditations internationales, vont reconnaître, à un moment donné, notre niveau». Ahmed Ibn Abdeljalil / Les Inspirations ECO