Une équipe marocaine participe en ce moment à la 4e édition du Citizen Act 2010, organisée par la Société Générale. Ce concours est un Business Game RSE (Responsabilité sociale et environnementale) et consiste en la mise au point de projets de banques de financement ou de sociétés de crédits. Citizen Act permet ainsi aux étudiants de faire le lien entre le monde bancaire, la RSE, leur environnement géographique et la conjoncture actuelle. Ainsi, la finance responsable, la solidarité sociale et le microcrédit sont les thèmes les plus plébiscités de cette édition. 55 équipes d'étudiants, soit 55 projets de «banques de demain», ont été sélectionnées sur un total de 181 inscrites lors du lancement de l'appel à candidature en décembre dernier, précise Isabelle Haouch, DRH de la représentation marocaine de la banque. Cette dernière ajoute : «Au début , trois écoles ont été choisies, l'EMI de Rabat, l'ENCG de Settat et la Faculté d'Ain Seeba». Le jury a finalement «présélectionné 3 équipes d'étudiants de l'ENCG de Settat, lesquels sont invités à Paris pour représenter le Maroc et défendre leurs projets», poursuit Haouch. Ces équipes sont issues de 21 pays du monde, dont le Maroc, l'un des Etats les plus représentés. Elles comptent aussi les Etats-Unis, la Chine, l'Espagne... en plus de deux pays qui font leur entrée en lice cette année : le Cameroun et la Côte d'Ivoire. Un financement à la clé Au total, 543 étudiants (44 universités, écoles de commerce et d'ingénieurs) rivaliseront en présentant des maquettes de projets au siège de la banque à Paris, lors du Citizen Act Opening Meeting, prévu au 18 février 2010. En mars, les étudiants seront appelés à finaliser leurs maquettes de projets via l'animation d'un wikiblog. La finale, prévue pour le 15 avril, se déroulera au siège central de la banque. Les prix pour les 5 équipes choisies au finish de cette compétition seront sous forme d'un encadrement financier de la banque, dans le but d'aider ces étudiants à mettre en œuvre leurs projets. Des voyages éco-responsables seront aussi de la partie. «Ce jeu d'entreprise vise à faire passer les étudiants de la théorie à la pratique en sélectionnant les projets les plus innovants, pour un soutien financier», nous explique Isabelle Haouch.