En 2022, en termes de trafic passagers, les aéroports marocains sont revenus à 82% de leur capacité par rapport à 2019, selon l'Office national des aéroports. L'ère du maintien des vols vides et des aéroports fantômes durant la Covid-19 est définitivement révolue. A l'échelle internationale, si les plateformes n'ont pas encore complètement récupéré leurs taux de récupération en termes de trafic passagers, au Maroc on s'approche davantage de la vraie reprise prévue pour 2024. En 2022, les aéroports sont revenus à 82 % de leur capacité par rapport à 2019, selon l'Office national des aéroports (ONDA). L'organisme précise que depuis la réouverture des frontières le 7 février 2022, le trafic aérien de l'année 2022 a enregistré un taux de récupération du trafic passagers de 82% par rapport à 2019, soit environ 20,5 millions de passagers. L'office a dévoilé ces chiffres à l'issue de son Conseil d'administration, tenu sous le signe de la reprise et de la performance et présidé par le ministre du Transport et de la logistique, Mohammed Abdeljalil. Consacré principalement à l'examen du budget de l'exercice 2023 et à la présentation du bilan d'activité au titre de l'année 2022, cette rencontre a été l'occasion pour le ministre de rappeler l'importance du secteur du transport aérien et son impact sur le développement économique, social et touristique du Royaume, tout en saluant l'importante résilience du secteur, soutenue par l'agilité dont a fait preuve l'ONDA. Par ailleurs, l'office a réussi, durant l'année 2022, à rétablir ses équilibres financiers après les deux années de crise liée au Covid et à améliorer sa capacité d'autofinancement, souligne la même source. Le Conseil a approuvé un budget ambitieux de 4,8 milliards de dirhams, qui prévoit la poursuite des travaux au niveau des aéroports de Rabat-Salé et de Tétouan et le lancement des études architecturales et techniques pour des projets d'extension futures de plusieurs plateformes aéroportuaires (Casablanca- Mohammed V, Marrakech-Ménara, Tanger-Ibn Batouta, Agadir-Al Massira et Dakhla). Dans la même foulée, le Conseil a approuvé les investissements relatifs à la navigation aérienne (la construction de nouvelles tours de contrôle, le développement des infrastructures aéronautiques de plusieurs aéroports et la modernisation des équipements), et ce, conformément aux normes internationales applicables. Sami Nemli / Les Inspirations ECO