Aussitôt le retrait du Parti de l'Istiqlal de la coalition gouvernementale annoncé, tous les regards se sont tournés vers le RNI que dirige l'ancien ministre de l'Economie et des finances et actuel député à la première Chambre, Salaheddine Mezouar. La raison est toute simple. Le PJD n'a pas assez d'options de rechange, notamment au sein de l'opposition, s'il veut dénicher un nouvel allié pour former une nouvelle coalition gouvernementale. Avec le retrait de l'Istiqlal qui détient actuellement 60 députés au sein de la Chambre des représentants, la coalition gouvernementale dans sa configuration actuelle (PJD, PPS et MP) ne comptera que 157 députés, ce qui mathématiquement implique que le restant de la coalition (PJD, PPS et MP) aura besoin d'un renfort d'au moins 41 députés pour disposer de la majorité simple (198 députés) et espérer son maintien à la tête de l'Exécutif. Il va falloir aller chercher ce renfort au sein de l'opposition politique, où seuls trois partis politiques sont en mesure de combler le déficit. Il s'agit d'abord du RNI (49 sièges), de l'USFP (39 sièges) et du PAM (47). En prenant en compte plusieurs aspects de la scène politique nationale, un seul parti sort du lot et constitue de ce fait la pièce de rechange pour le gouvernement... Les raisons qui font du RNI la carte gagnante sont révélées dans votre numéro des ECO maintenant en kiosques.