L'essentiel de la cote Le Masi clôture la séance du mardi 2 avril 2013 dans le vert. Il enregistre ainsi une augmentation de 0,20% à 9.091,77 points. Le Madex progresse pour sa part de 0,22% à 7.408,13 points. Leurs performances annuelles ressortent à -2,86% pour le Masi et à -2,70% pour le Madex. Le volume du marché s'est établi pour sa part à 579 MDH. Minière Touissit a drainé un flux de 81 MDH. Alliances et Attijariwafa bank ont enregistré des flux de 19 et 8 MDH respectivement. Au chapitre des plus fortes baisses, Nexans Maroc se positionne au premier rang avec une contreperformance de 6%. Son titre se négocie autour de 164,50 DH. Med Paper et DLM ont lâché 5,98% à 24,35 et 256,10 DH respectivement. À l'inverse, Sonasid enregistre la plus forte hausse du marché en progressant de 6% à 715,5 DH. Delta Holding gagne 5,98% à 29,05 DH. Fennie Brossette progresse de 5,19% 160 DH. L'euro baisse légèrement face au dollar L'euro perdait un peu de terrain face au dollar mardi, dans un marché toujours empreint d'inquiétudes sur la zone euro du fait de la crise bancaire chypriote et de l'impasse politique en Italie. Vers 10H GMT, l'euro valait 1,2838 dollar contre 1,2847 dollar lundi vers 21H GMT. À Chypre, si la réouverture des banques s'est plutôt passée dans le calme jeudi après quasiment deux semaines de fermeture, l'activité économique demeure compliquée par les sévères restrictions imposées aux mouvements de capitaux, ainsi que par la menace pesant sur les gros comptes de la Bank of Cyprus, qui compte de nombreuses entreprises. L'Italie, troisième économie de la zone euro, se cherche toujours un gouvernement après les élections de fin février qui n'ont pas permis de dégager une majorité claire. De son côté, le billet vert restait sous pression au lendemain de la publication d'un indicateur macroéconomique américain décevant. L'activité des industries manufacturières aux Etats-unis a ralenti plus que prévu en mars, selon l'indice des directeurs des achats de ce secteur, publié lundi par l'association professionnelle ISM. «La faiblesse de l'ISM a lourdement pesé sur le dollar lundi», commentaient les analystes de Commerzbank. Tant que l'économie américaine ne se sera pas reprise clairement et durablement, la Réserve fédérale américaine (Fed) devrait rester accommodante, ce qui pèse sur le billet vert, expliquaient les analystes. Le prix du pétrole encore à la baisse Le pétrole régresse nettement à New York, impacté par un marché inquiet pour la demande Les cours du pétrole évoluaient à la baisse mardi à New York, plombés par des craintes pour la demande après une série de problèmes logistiques dans les installations pétrolières aux Etats-unis et des données économiques décevantes des deux côtés de l'Atlantique. Vers 13H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en mai, glissait de 96 cents à 96,11 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Un ensemble de facteurs baissiers pesait sur les cours de l'or noir à New York mardi et suscitait des craintes concernant la vigueur de la demande en brut aux Etats-unis. D'une part, la fermeture vendredi aux Etats-unis de l'oléoduc Pegasus du géant pétrolier ExxonMobil à la suite de la découverte d'une fuite dans l'Arkansas (sud-est), accentue les problèmes d'acheminement du pétrole dans le pays, a relevé l'expert Andy Lipow, de Lipow Oil Associates. En effet, la fermeture de cet oléoduc qui transporte plus de 90.000 barils par jour de brut canadien de l'Illinois (nord) au Texas (sud), vers les raffineries du golfe du Mexique, risque d'aggraver encore la situation d'engorgement des réserves d'or noir aux Etats-unis. Ces stocks ont atteint il y a quelques mois des niveaux historiques à Cushing, le principal terminal pétrolier du pays, même si l'augmentation des capacités de l'oléoduc Seaway depuis le début de l'année, devrait aider à plus long terme à normaliser la situation. D'autre part, «la nouvelle d'un départ de feu dans une raffinerie de Tulsa, dans l'Oklahoma, laissait anticiper une demande encore plus faible de brut américain à court terme», a ajouté M. Lipow. IB Maroc se redresse IB Maroc a su en 2012, s'adapter aux nouvelles contraintes du marché et rétablir l'ensemble de ses agrégats financiers, lui permettant ainsi d'afficher un bon niveau de profitabilité. Sur l'exercice 2012, la société génère un CA de 213 MDH, en légère baisse par rapport à 2011. Le CA lié aux activités de services a permis de compenser en grande partie la baisse du CA lié aux infrastructures, tout en contribuant plus fortement à la marge brute. Le résultat net 2012 de la société extériorise un profit de 2,3 MDH, contre une perte de près de 20 MDH lors de l'exercice précédent. Timar ne vacille pas Bonnes performances financières pour Timar. La société vient de clôturer 2012 sur un chiffre d'affaires de 212,2 MDH, en hausse de 15,9% par rapport à l'exercice 2011. Cette performance s'explique par le renforcement du partenariat avec Panalpina et la montée en puissance du trafic avec l'Afrique. La marge d'exploitation, quant à elle, ressort à 7,26% contre 6,71% à fin 2011. Porté par la bonne performance du résultat courant, le résultat net de TIMAR s'est bonifié de 14,8% pour ressortir à 9,3 MDH contre 8,1 MDH une année auparavant. Le Conseil d'administration a décidé de proposer à l'assemblée générale ordinaire la distribution d'un dividende de 8 DH par action.