Acteur de financement de l'économie et de la promotion de l'entrepreneuriat au Maroc, la Banque marocaine pour le commerce et l'industrie (BMCI) s'est résolument inscrite dans la dynamique gouvernementale visant à promouvoir l'entrepreneuriat dans le Royaume. La filiale du groupe BNP Paribas ne cesse d'innover en faveur des «jeunes pousses», avec des services sur mesure leur garantissant ainsi une croissance rapide et durable. Les très petites entreprises (TPE), qui emploient moins de 5 salariés et réalisent un chiffre d'affaires inférieur à 3 millions de dirhams (MDH), constituent une frange importante du tissu entrepreneurial. Malheureusement, elles constituent la cible privilégiée du phénomène des faillites d'entreprises au Maroc, lequel touche également la PME, l'AE, les auto-entrepreneurs et les GIE. L'on estime que pas moins de 10.556 entreprises ont définitivement baissé le rideau en 2021, soit une hausse annuelle de 59%. Les causes en sont nombreuses. Si le covid-19 est passé par là, certaines faillites sont le résultat de causes intrinsèques à l'entreprise. De nombreuses structures plus ou moins jeunes disparaissent, en effet, chaque année en raison de graves difficultés financières d'ordre managérial. C'est autant plus dramatique qu'au Maroc, moins de 5% des jeunes pousses sont accompagnées ou épaulées par des mentors. Compte tenu de ce constat et de l'appétence des Marocains de plus en plus prononcée pour l'entrepreneuriat, les banques ainsi que les fonds d'investissement et de garantie, rivalisent d'offres pour soutenir les jeunes pousses. Et s'il est un acteur qui s'est distingué dans ce domaine au Maroc, c'est bien la BMCI. Acteur de financement de l'économie et de la promotion de l'entrepreneuriat au Maroc, la filiale du groupe BNP Paribas s'est résolument inscrite dans la dynamique gouvernementale visant à promouvoir l'entrepreneuriat dans le Royaume, comme le confirme Said Jabrani, directeur de la ligne de Métier Retail chez la BMCI. «Dans le cadre de son engagement dans l'accompagnement entrepreneurial et de porteurs de projets, la BMCI a lancé plusieurs initiatives ces dernières années», explique-t-il avant d'ajouter que «Nous intervenons aujourd'hui au niveau du cluster de la Chambre française de commerce en qualité de partenaire financier dans l'objectif d'identifier les projets porteurs au Maroc et de les accompagner.» La BMCI s'est également s'illustrée sur un autre volet entrepreneurial, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des mesures décidées par le Comité de veille économique (CVE), visant l'atténuation des effets de la crise induite par le Covid-19 et ses impacts sur les entreprises. Dans le cadre du programme Damane, un nouveau mécanisme de garantie mis en place par le gouvernement au plus fort de la crise, la BMCI n'a pas été en reste en proposant des produits sur mesure aux entreprises et chefs d'entreprises. La banque a été également au rendez-vous lors du lancement du programme Intilaka visant l'appui et le financement des initiatives de création d'emplois en prêtant une oreille attentive aux jeunes diplômés/qualifiés porteurs de projets, auto-entrepreneurs inscrits au registre national, entrepreneurs individuels personnes physiques n'ayant pas le statut d'auto-entrepreneurs, très petites entreprises y compris les commerçants, artisans agriculteurs individuels et les exploitants agricoles, entrepreneurs individuels et TPE dans le monde rural, très petites entreprises exportatrices, start-ups, coopératives, en somme, toutes les cibles du programme gouvernementale et des orientations royales. Par ailleurs, en droite ligne avec sa stratégie d'engagement Positive Banking, et dans la continuité de sa volonté de contribuer au développement durable et responsable au Maroc, la BMCI, qui a lancé en mai 2021 le programme #1MillionHours2Help -permettant à ses collaborateurs de s'engager auprès d'associations, sur leur temps de travail, pour construire ensemble un monde plus engagé et solidaire- prodigue des conseils utiles et pratiques aux jeunes entrepreneurs afin de les doter d'outils nécessaires pour une bonne gestion financière des relations avec les banques. «Ce dont a besoin un jeune entrepreneur, c'est avant tout un fonds mais aussi et surtout un conseil financier adapté à son projet pour pouvoir gérer ses relations avec les banques», explique Jabrani. Tenant compte de ce besoin, la banque a ouvert récemment une maison de l'entrepreneur à Casablanca où elle propose une approche conseil personnalisée pour un meilleur accompagnement, à la fois financier et non financier. À travers cette initiative, la BMCI propose aux entrepreneurs/professionnels des services et produits classiques ainsi que son expertise dans des domaines tels que le leasing et le factoring. La maison de l'entrepreneur vise aussi à simplifier les démarches, tout en permettant aux entrepreneurs de se lancer rapidement sur le marché. Said Jabrani Directeur de la ligne de métier retail chez BMCI «La BMCI a toujours répondu présente à tous les rendez-vous dans le cadre de la promotion de l'entrepreneuriat au Maroc. Pour les besoins du produit Damane, par exemple, l'ensemble des banques ont soutenu un total de 45.000 entrepreneurs à travers le Royaume. La BMCI a joué son rôle systémique en accompagnant les entreprises correspondant à sa part de marché. S'agissant du programme Intelaka, nous avons également assisté des centaines d'entrepreneurs.» Khadim Mbaye / Les Inspirations ECO